D’après le site d’information Maghreb Intelligence, un groupe de 70 touristes israéliens a récemment visité la ville de Marrakech, au Maroc, où ils ont été reçus par le roi Mohammed VI dans le cadre «d’un dîner en leur honneur». Le roi s’est également assuré de leur sécurité, affirme la même source.
Dans son édition du mardi 9 avril, le site d’information français Maghreb Intelligence rapporte qu’un groupe de touristes israéliens a récemment visité le Maroc. Citant des médias israéliens, il affirme que le roi Mohammed VI a reçu ces touristes lors d’«un dîner en leur honneur».
Tout en rappelant que les deux pays n’entretenaient pas de relations diplomatiques, le site souligne que «les flux de ressortissants israéliens continuent au Maroc». «Récemment, c’est un groupe de 70 Israéliens qui ont effectué un séjour de plusieurs jours à Marrakech, encadrés par plusieurs rabbins», a-t-il ajouté.
Citant des médias israéliens, Maghreb Intelligence a indiqué que «ce groupe de touristes s’est rendu dans l’une des grandes synagogues de Marrakech où il était installé», ajoutant qu’«Il a même eu droit, selon les mêmes sources, à un service de sécurité spécial sur ordre du roi Mohammed VI».
À la fin de leur séjour, «un dîner a été offert en leur honneur par le souverain marocain», rapporte le site français, citant les mêmes médias israéliens.
Benyamin Netanyahou pourrait se rendre au Maroc au mois d’avril, avançait le quotidien marocain le Desk au mois de janvier dernier. L’objectif de la visite du Premier ministre israélien serait d’arracher auprès des autorités marocaines un soutien à sa politique anti-iranienne [NDLR : on sent bien le caractère artificiel des hypothèses de Sputnik, dans la veine des fake-news de l’usine à trolls de St-Petersbourg, alors qu’il est clair que le Maroc, de lui-même, a rompu avec l’Iran depuis plusieurs mois, sur des soupçons d’implication du Hezbollah au Sahara Occidental, conseillant le Front Polisario, et que le roi du Maroc n’a guère besoin que Netanyahu lui “arrache” des convictions à ce sujet !] en contrepartie d’une médiation israélienne en faveur du Maroc, auprès de l’administration américaine dans le dossier du Sahara occidental.
Le porte-parole du gouvernement marocain Mustapha El-Khalfi avait démenti, le 31 janvier, ces informations, les qualifiants «de rumeurs»