Dans le journal « Al-Akhbar », les commentaires des Libanais sur le projet d’accord qui se dessine entre eux et Israël concernant l’enregistrement de la frontière maritime entre les pays ont été publiés, et d’eux il semble qu’ils refusent d’abandonner tout territoire favorable à l’attribution d’une « zone de sécurité » et sont également opposés à la tenue d’une cérémonie de signature.
Be’hadré ‘Harédim – Hizki Neiman
La plate-forme à gaz | Photo : capture d’écran
Le journal libanais al-Akhbar, affilié au Hezbollah, a fait état ce matin (mardi) d’une série de réserves de la part des dirigeants libanais sur le projet d’accord de frontière maritime avec Israël. Parmi les réserves formulées : refus de créer une « bande de sécurité » sous contrôle israélien et refus de céder du territoire au profit de cette bande.
Aussi, selon le reportage du journaliste Roy Kays dans Kan 11, le Liban refuse de tenir une cérémonie officielle de signature à Nakura comme le souhaitent Israël et les Etats-Unis. Un haut responsable politique a déclaré que le Premier ministre Yair Lapid n’accepterait pas de compromettre les intérêts d’Israël et qu’ils attendaient de recevoir officiellement les commentaires pour décider si et comment aller de l’avant.
Dans un reportage du journal libanais, ils ont ajouté que le Liban refuse d’introduire l’idée de marquer la frontière terrestre dans l’accord. Le Liban ne supportera pas et ne cédera pas sur sa frontière terrestre et travaillera avec l’ONU pour déterminer les points de repère de sa frontière internationale et il en va de même pour l’espace maritime.
En outre, il a été rapporté que le Liban refuse de lier le travail de la société énergétique française « Total Energy » à l’accord entre elle et Israël et souhaite qu’il soit obligé de commencer à forer du côté libanais, quelles que soient les discussions entre les pays. Ce qui est important pour le Liban, c’est que l’entreprise annonce le début des travaux en même temps que la volonté israélienne de démarrer la production à Sde Harish.
En Israël, la bande de sécurité doit être reconnue comme étant une ligne frontalière, à titre de point important pour Israël. Un haut responsable politique a souligné lors d’une recontre avec la presse que cette reconnaissance est importante et constitue un ancrage qui permettra de la traiter comme une « ligne territoriale ». La saga de la cérémonie de signature est également importante pour Israël – et le projet de document inclut une référence à une cérémonie conjointe.
En bref, rien n’est fait, ni d’un côté, ni de l’autre.
le liban pense que Total ne reculera pas devant israel .
Les libanais sont certains que la France ne reconnaitra pas les souverainetés d’israel sur la zone de litige et que Total , avec le soutien de la France , commencera les forages dans la zone disputé .
Je pense qu’ils se trompe . La France n’a pas envie de faire leur gueerre .
comment peut-on définir une frontière maritime sans déterminer la frontière terrestre , entre 2 pays ?