Le manque de profondeur, un problème majeur et constant de la sécurité d’Israël.
Ce manque de profondeur territorial est le problème principal de la sécurité de l’État d’Israël depuis sa création en 1948.
- la petite taille du pays. Alors que les États-Unis mènent des guerres loin de leur territoire souvent à travers les océans, la Russie dispose d’une profondeur territoriale de plusieurs centaines de kilomètres ce qui réduit l’impact d’une invasion militaire.
- la géographie de l’État d’Israël se caractérise par la longueur et et l’étroitesse de la partie centrale du pays. Certaines villes littorales israéliennes sont ainsi à 35 km des limites des Territoires de Judée et Samarie.
En conséquence, les frontières du pays sont relativement longues par rapport à ce qui est courant dans d’autres pays et les grandes agglomérations israéliennes sont proches des frontières.
- De plus, l’État d’Israël a un problème de longues frontières intérieures avec une population arabe hostile. De longues frontières qui nécessitent une surveillance et un encadrement continus. La référence est la frontière délimitant la Ligne verte, l’État d’Israël depuis 1948 jusqu’à la guerre des Six Jours de 1967.
Les frontières de la Ligne verte avec la Judée et la Samarie et les frontières des implantations juives, y compris Jérusalem en Judée et Samarie, situées à proximité des localités arabes, pour la plupart hostiles. Le problème de la sécurité de l’État d’Israël n’a pas qu’une seule solution et il n’existe pas de solution parfaite, mais la situation peut et doit être améliorée de manière significative.
2 solutions pour la protection des implantations et des installations près de la frontière.
- défense efficace contre les roquettes et les missiles tactiques (NAT) en formation directe (Cornet, etc.).
- Des missiles lancés chaque jour par le Hezbollah contre des bâtiments, des installations, des parkings, des routes et des personnes sur les routes et sur le terrain.
- Les missiles sont lancés depuis des positions distantes d’environ 1 à 2 km de la frontière libanaise.
Dans la guerre actuelle, des centaines de bâtiments dans le nord ont été endommagés et incendiés à cause des missiles Cornet lancés par le Hezbollah, des soldats et des civils ont été tués et il y a de nombreux blessés.
La solution consiste à déclencher l’explosion de la fusée creuse des missiles à une petite distance avant que leur impact sur la cible ne se produise.
Cela peut être fait en installant une haute clôture métallique aux frontières, devant les endroits exposés au feu direct sur les routes et devant les bâtiments et installations exposés au feu direct.
Les missiles après avoir heurté un obstacle explosent, ils ne peuvent en principe pas traverser un obstacle physique.
C’est également le cas en ce qui concerne la protection des chars, des véhicules blindés de transport de troupes, etc. Voir l’exemple des bulldozers D9 dont les grillages et les barres installées dessus les protègent avec beaucoup de succès.
Ce système n’est pas électronique, il n’est pas particulièrement coûteux et ne nécessite pas de maintenance complexe.
La mise en place d’une large barrière au sol.
Il a été prouvé que la barrière électronique est incapable de stopper les attaques, grandes ou petites.
Dans les zones menacées, nous devons revenir aux méthodes de défense classiques des guerres passées ainsi qu’à celles de la guerre actuelle entre la Russie et l’Ukraine.
Un vaste champ de mines, couvert par une haute barrière, plus des tranchées antichar, etc.
Un obstacle que les personnes et les véhicules ainsi que les chars ne peuvent franchir sans effectuer des travaux d’ingénierie importants et prolongés.
Un tel obstacle n’aurait pas permis le désastre du 7 octobre. Une clôture de barbelés comme ci-dessus aurait neutralisé la plupart des missiles antichar du Hezbollah.
JForum.fr avec Nziv
Crédit : Eli Bar On – spécialisé en économie, en technologie de Tsahal comme les missiles de précision et les lasers puissants, chef de l’équipe de défense active et de contre-feu de l’Institut du terrorisme de l’Université Reichman et en recherche sur les performances. Crédit photo : porte-parole de Tsahal