Professeur Sim’hon : « Voici comment Lieberman a provoqué la hausse des prix »

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Israël devient cher : hausse des prix de l’électricité, de la nourriture et de l’eau ; la hausse des prix des logements et la hausse des taux d’intérêt, avec un seul responsable : Lieberman • Le professeur Avi Sim’hon (notre photo) dans une interview avec Lishai Cohen au studio Kikar Hachabbath (économie).

Le professeur Avi Simhon, ancien chef du Département économique national et actuellement candidat à la liste du Likud, a été invité pour une interview spéciale au studio Kikar Hachabbath et a accusé le ministre des Finances Avigdor Lieberman d’être responsable de la vague de hausses de prix dans l’économie.

Extrait de l’entretien

Il a déclaré: « Lieberman a annoncé – lorsqu’il a pris ses fonctions – un certain nombre de choses qui ont ouvert la porte à la hausse des prix. La première annonce était : « Je ne m’occupe pas des prix, c’est illégal ». La deuxième chose qu’il a dite : « Les prix des logements augmenteront de 10 % ». Il a en fait envoyé un message. Aux fournisseurs et aux fabricants, « vous avez le droit, je ne m’en occupe pas, déchaînez-vous ».

Alors vous dites que Lieberman est à blâmer pour tout ce qui se passe aujourd’hui, on voit qu’il y a une crise mondiale, pas seulement dans l’État d’Israël.

« Il est certainement à blâmer. Il y a une crise, certes. Mais cette crise aurait pu être gérée. Je dis depuis huit mois que la moitié du prix du carburant est une taxe, des taxes prélevées par l’État d’Israël.

« Au début, Lieberman a dit ‘baisser la taxe est maintenant votre place pour mettre du plâtre sur un tremblement de terre’, puis il s’est rendu compte que le public n’accepte pas cette excuse et a donc réduit d’un demi-shekel, et a maintenant décidé de baisser encore un demi-shekel. Trop peu et trop tard, beaucoup plus devrait être abaissé. »

« Nous sommes dans un tourniquet dont la source est Lieberman », a ajouté Sim’hon.

On imagine comment il suggère de lutter contre ce phénomène… C’est du reste un avis généralement partagé, même parmi les russes.

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