Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a réagi à la dégradation de la cote de crédit d’Israël en piétinant l’honneur du Chabbath et en le profanant. Cela a conduit à une attaque au sein de la coalition lorsque des membres orthodoxes de la Knesset ont critiqué cette profanation inutile et injustifiable du Chabbath. Le ministre des Finances n’a réagi qu’après le Chabbath.
JDN – A. Bader
Le ministre Yitzhak Goldknopf a condamné la profanation du Chabbath par le Premier ministre Benjamin Netanyahou et a écrit : « L’annonce du Premier ministre le Chabbath concernant la cote de crédit était déplacée. Il ne s’agit pas d’un cas de danger, ni d’une urgence, ni d’une réponse qui ne pouvait attendre d’être publiée avant la fin du Chabbath ».
Cela survient après que le Premier ministre Benjamin Netanyahou a choisi de publier sa réponse à la dégradation du niveau de crédit tout en piétinant l’honneur du Chabbath, et a publié ce qui suit pendant Chabbath : « L’économie d’Israël est solide. La dégradation n’est pas liée à l’économie, elle est entièrement due au fait que nous sommes en guerre. La cote remontera dès que nous gagnerons la guerre – et nous la gagnerons. »
Le député Israël Eichler s’est également prononcé contre la publication de l’annonce du Premier ministre pendant le Chabbat sacré et a écrit : « Le Chabbath est la source de la bénédiction. »
Le président de Déguel haTora, le député Moché Gafni, a également commenté l’incident de ce soir lors d’une conférence électorale à Bené Brak : « Je ne comprends pas pourquoi le Premier ministre Netanyahou a dû faire cette annonce le jour du Chabbat. Dans quel but ? C’était complètement inutile. »
Nous notons que le ministre des Finances Bezalel Smotrich a bien sûr publié sa réponse motivée peu après la question du Chabbat, dans sa réponse il a déclaré, entre autres choses, que « l’annonce de Moody’s sur la dégradation ne comprend pas d’arguments économiques sérieux et est entièrement un manifeste politique », basé sur une vision géopolitique pessimiste et infondée, qui reflète un manque de confiance dans la sécurité et la force nationale d’Israël, et apparemment aussi un manque de confiance dans la justesse de sa voie face à ses ennemis.
Selon lui, Moody’s n’est même pas en mesure de définir le Hamas et le Hezbollah comme organisations terroristes dans son annonce, et laisse entendre qu’il aurait évité la dégradation si seulement Israël avait accepté le plan suicide que lui ont proposé des éléments de la communauté internationale pour arrêter le guerre et établir un État terroriste arabe à Gaza et en Judée et Samarie. Nous ne tirons pas notre force nationale, sécuritaire, sociale et économique de la façon dont nous sommes jugés dans le monde, mais d’une croyance profonde dans la droiture de la voie, qui repose sur sur un passé glorieux de plusieurs milliers d’années et un engagement pour un avenir encore plus glorieux.
