Des nouveaux documents montrent comment l’Autorité palestinienne étudie les détails de chaque acte terroriste avant de décider des montants qui sont alloués et de transmettre leurs salaires aux prisonniers palestiniens.
Les législateurs du Congrès ont été étonnés d’apprendre l’an dernier que l’Autorité palestinienne avait eu l’audace de publier des paiements mensuels aux terroristes et à leurs familles, totalisant 3,7 millions de dollars et comprenant les salaires et autres avantages financiers. L’argent a été canalisé, en partie, à travers le « Ministère des détenus » en vertu de la loi sur les prisonniers. La loi palestinienne établit une échelle graduée : l’indexation des salaires mensuels pour la durée des peines de prison israéliennes, reflétant généralement la gravité de la criminalité et le nombre de personnes tuées et/ou blessées.
Des milliers de documents sont récemment obtenus par le journaliste américain, Edwin Black, grâce à un procès civil qu’il a intenté pour avoir droit à l’information. Il a ainsi réussi à découvrir des fichiers protégés par les tribunaux et démontrer que les paiements octroyés ne sont pas des paiements automatisés. Les responsables supérieurs de l’Autorité palestinienne, aussi élevés que le président Mahmoud Abbas ou ses proches collaborateurs, examinent les détails de chaque cas, le carnage causé, et les données personnelles de chaque acte terroriste avant d’approuver les salaires et l’attribution des grades honorifiques soit dans le gouvernement de l’AP, soit à l’armée.
Des terroristes de la Brigade des Martyrs d’El-Aqsa, créée par le Fatah
Les notations interministérielles de l’Autorité palestinienne sont enregistrées pour chaque terroriste avant d’approuver son niveau de rémunération. Par exemple, prenons le cas important d’Ahmad Mustafa Barghouti Talab, qui a personnellement coordonné de nombreux actes terroristes. Il ne s’agit pas seulement de la fusillade sur la rue de Jaffa à Jérusalem, en janvier 2002, tuant deux personnes et en blessant 37, mais d’une autre attaque en mars 2002 dans un restaurant de Tel-Aviv, tuant trois personnes et en blessant 31, et enfin, le 27 mars 2002, d’une tentative de faire passer une ceinture explosive dans une ambulance. Les Forces de défense israéliennes ont arrêté Ahmad. Le 30 juillet 2002, un tribunal militaire a conclu qu’il était responsable du meurtre de 12 Israéliens, et Barghouti a été condamné à 13 peines à perpétuité.
Dans un autre cas, le terroriste Saïd Ibrahim Sa’id Ramadan s’est rendu dans une rue de Jérusalem un jour qu’elle était très achalandée, autour de 14 heures 30 le 22 janvier 2002, et a commencé à tirer au hasard sur les passants. Deux personnes ont été assassinées : Sarah Hamburger, 79 ans et Orna Sandler, 56 ans. Des dizaines d’autres Juifs ont été blessés. La police a tiré et tué Ramadan avant qu’il ne puisse vider ses chargeurs. Cinq jours plus tard, le 27 janvier 2002, le cas de Ramadan a été examiné par le ministère des Affaires sociales de l’Autorité palestinienne, son statut de martyre et les avantages financiers que toucherait sa famille.
Les cas Barghouti et Ramadan ne sont que deux exemples parmi des centaines de terroristes qui sont récompensés pour leurs actions, pas selon un programme aveugle, mais selon un exigeant processus officiel minutieux. L’argent payé est présenté aux pays donateurs comme faisant partie « des salaires des fonctionnaires. » La plupart des contribuables des pays donateurs ignorent que leur argent finance les horreurs du terrorisme.
Comme chacun le sait, l’AP dépend des pays donateurs pour fournir en grande partie le financement de son budget, qui dépasse actuellement 4,2 milliards de dollars annuellement. Environ dix pour cent du budget de l’AP, plus de 400 millions de dollars sont attribués annuellement par les États-Unis et l’aide étrangère. Les États-Unis et de nombreux autres pays ont adopté des lois interdisant les paiements lorsque les fonds servent à encourager le terrorisme, directement ou indirectement.
Apparemment, ces consignes ne s’accompagnent pas d’enquêtes minutieuses qui permettraient de déterminer la répartition de l’argent donné à l’Autorité palestinienne. Ni par l’ONU, ni par les pays donateurs. Ce vide juridique pourrait être comblé par des plaintes de familles touchées ou du gouvernement israélien. Pour l’instant, le public doit être informé. Peut être qu’un jour, refusera-t-il de rester dans l’expectative ?
Source http://coolamnews.com/les-prisonniers-palestiniens-plus-de-juifs-sont-tues-plus-on-touche-dargent/