Les premières velléités d’un judaïsme réformé à Marseille

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Voici quelques semaines, un groupe se présentant comme étant orthodoxe a organisé au centre Fleg de Marseille une lecture de la Tora effectuée par des femmes ! Cette conduite va évidemment à l’encontre de la Halakha, et même si ces gens se proclament faisant partie de l' »orthodoxie juive », ils ont quitté la communauté ainsi nommée et s’inscrivent ouvertement dans les mouvements réformistes ou libéraux tels qu’on en trouve aux Etats Unis ou ailleurs.

Ce groupe a fait attention, déclare-t-il, à ce que la non-mixité soit respectée, une me’hitsa mise en place, mais cela n’empêche qu’il s’agit là d’un départ malsain et inacceptable de glissement vers des contrées connues et répertoriées, qui ont déjà coûté très cher au judaïsme dans le monde entier.

Les rabbanim de la ville se sont évidemment opposés à une telle conduite, et c’est là leur devoir le plus évident. Ces groupes ont répondu aux rabbanim, en leur reprochant leur silence sur d’autres sujets concernant d’éventuelles déviations qui ont pu se produire dans d’autres communautés en France, mais leurs arguments sont évidemment fallacieux : d’abord, il faut noter qu’eux-mêmes sont d’accord avec le fait que leur conduite consiste en une déviation par rapport à la Halakha (on ne peut du reste trouver aucune communauté orthodoxe de par le monde qui se conduise de la sorte, ni de nos jours, ni de par le passé).

Puis ils ont tout faux dans la mesure où les rabbanim locaux n’ont pas à se mêler de ce qui se passe à Strasbourg ou à Paris, mais bien à réglementer la conduite juive dans leur propre ville.

Aucun doute que le public de Marseille comprend l’importance d’une telle réaction et saura rejeter toute déformation de la Halakha et de la tradition, quand bien même ces gens savent user de la parole et des media pour tenter d’apporter légitimation à leur déviation.

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