NDLR : Nous avons respecté le titre donné par JForum à cet article, non sans sourire : à Modi’in ‘Ilith elle-même, on considère leur ville comme faisant partie d’Israël du centre, à savoir non point comme étant une implantation. La raison : qui a-t-il fixé la « ligne verte », pour pouvoir déclarer telle ou telle agglomération comme faisant partie des « implatations » ? En tout cas, la municipalité de la ville ne se considère pas comme telle. Maintenant, est-ce que les visiteurs émiratis étaient conscients de cette question ? C’est dur à savoir…
Une délégation arabe composée de citoyens des Émirats Arabes, de Bahreïn et d’Égypte a visité une des plus grandes implantations juives en Judée Samarie à Modi’in Illit. Cette délégation a visité une Yechiva, a assisté à un cours, et semblait ravi de se trouver dans cette institution où elle y a été bien accueillie.
C’est une première, et cela montre une normalisation des rapports avec un bon nombre de pays arabes. Il faut rappeler avec insistance que cela a été rendu possible grâce aux efforts du Président Trump et du Premier ministre d’Israël Netanyahou. L’Europe, grincheuse, sous la coupe de la diplomatie française, cherche toujours à appliquer une politique erronée au Moyen-Orient avec la vision des 4 états (Israël, Jordanie, Cisjordanie, Gaza).
Les pays arabes sont en pleine mutation, voire subissent une révolution, en abandonnant leur discours, qui consistait à être dans le déni d’Israël. Cette politique du déni, est en train de s’écrouler y compris à l’intérieur d’Israël, où un parti arabe affilé aux Frères musulmans, non seulement reconnais de facto Israël en participant à ses rites démocratiques, mais aussi en acceptant d’intégrer le gouvernement d’Israël. Tout cela est la conséquence des accords d’Abraham, et au-delà, de la grande avancée de la politique étrangère d’Israël, qui a su tisser des liens avec les pays d’Asie (Inde, Chine, Corée du Sud, etc..) en Afrique, dans les pays du Golf et au Maroc.
La cause palestinienne étant passée en arrière-plan, cela était ressenti comme un grand danger de mort pour certains dirigeants palestiniens. Deux solutions pour ne pas passer aux oubliettes et finir par tout perdre :
Faire comme Raam, le parti arabe, qui s’est empressé de prendre ce qu’il y avait encore à prendre avec Israël.
Faire comme le Hamas, une politique nihiliste, et se lancer dans une aventure suicidaire, sans lendemain.
Rapidement certains médias occidentaux, y ont vu la résurgence de la cause palestinienne, au lieu de voir les derniers miasmes d’une cause en perdition. C’est dans cette perspective que l’on voit de plus en plus un rapprochement entre Israël et des pays arabes dont l’occidentalisation est le moteur économique et culturel. Le modèle occidental (judéo-chrétien) est le prototype du modèle économique, social et politique qui s’impose via les médias partout dans le monde, avec des adaptations locales. C’est contre ce modèle que certains musulmans ont choisi la confrontation, parce qu’il a tous les attributs de la mécréance.