Depuis 2009 et l’élection de Binyamin Netanyahou à la tête du gouvernement israélien, Israël est passée selon le FMI de la 33ème à la 23ème place mondiale en termes de PIB par habitant. Selon la CIA, de la 43ème à la 25ème place. Sur cette période le PIB par habitant a augmenté en termes réels (c’est à dire une fois l’inflation enlevée) de 17% contre 2% pour la France qui est passée elle à la 26ème place mondiale.
Pour la première fois, Israël dépasse la France en termes de PIB par habitant nominal.
Ces résultats sont avant tout la conséquence des réformes menées en 2003-2005 par le même Netanyahou alors ministre des Finances. En tant que Premier ministre, son action économique a été beaucoup plus limitée, surtout après la « révolte des tentes » de 2011. Il a dû en particulier composer avec des partenaires de coalition démagogiques et populistes comme Lapid et maintenant Kahlon qui menacent de ramener l’économie israélienne des années en arrière par leurs politiques irresponsables.
Cependant les avancées ont continué ces dernières années avec l’ouverture de plus en plus grande du marché israélien à la concurrence : téléphone portable, lignes aériennes, produits laitiers, bientôt viande, réforme des ports, réduction de la régulation, etc. Dans certains cas, les effets ont été immédiats, dans d’autres les effets se feront sentir dans plusieurs années. A ceci, il faut rajouter l’accord sur le gaz qui devrait commencer à contribuer fortement à l’économie israélienne à partir de 2020.
Et la pauvreté ?
Au lieu de se réjouir de ces bonnes nouvelles, certains s’en offusquent et les rejettent, arguant du fait que des « millions » d’Israéliens seraient pauvres et vivraient dans la misère. Selon l’OCDE, le taux de pauvreté relative en Israël serait de 18%, ce qui la placerait suivant les années en tête ou en seconde position des pays de l’organisation.
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