Premier obstacle du gouvernement de gauche : dans la coalition, on en rejette la responsabilité sur l’opposition…

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Après avoir formé une coalition avec des partis d’extrême gauche et un parti arabe, Yemina et consorts ont soudainement découvert qu’ils n’avaient pas la majorité pour adopter une importante loi sur la sécurité. L’opposition a répondu que ce n’était pas son job de soutenir un gouvernement dangereux…

JDN

Le premier obstacle recontré par le gouvernement mis en place est venu plus vite que prévu. La loi sur la citoyenneté, qui empêche effectivement le regroupement familial et donc l’octroi de cartes d’identité israéliennes à des terroristes potentiels, sera mise aux voix lors du prochain plénum de la Knesset, sans avoir pour l’instant suffisamment de partisans.

Au sein de la coalition, il y a pas mal de députés qui s’y opposent. Parmi eux, bien sûr, se trouve le parti arabe Ra’am, Musi Raz du Meretz, qui a déjà annoncé son opposition, et lors de discussions précédentes lors de précédentes réunions de la Knesset, même le président travailliste Merav Michaeli a exprimé son opposition.

L’opposition, où siègent la plupart des partis de droite, refuse actuellement de déclarer son soutien à la loi, sauvant ainsi le gouvernement de gauche de Naftali Bennett, formé avec le soutien des Arabes, et expliquant qu’il n’apportera pas de sécurité pour la coalition.

L’exposé des motifs de la loi se lit comme suit : « Il y a une implication croissante dans ce conflit entre des Palestiniens qui sont à l’origine des résidents de la région, qui portent des cartes d’identité israéliennes à la suite d’une procédure de regroupement familial avec des citoyens israéliens, tout en profitant de leur statut en Israël, permettant leur libre circulation entre l’Autorité palestinienne et Israël.

« Par conséquent, la disposition temporaire prévoit la possibilité d’accorder aux résidents de la région la citoyenneté en vertu de la loi sur la citoyenneté, y compris au moyen du regroupement familial, et la possibilité d’accorder aux résidents des permis de séjour en Israël ou des permis de séjour. Au-delà de la raison sécuritaire, la loi a aussi une justice démographique : c’est un outil pour restreindre la migration d’une population arabe vers les frontières de l’État. »

La députée Miri Regev a expliqué pourquoi ils s’opposeraient à la loi : « Naftali Bennett et Ayelet Shaked ont essayé de nous dire que l’on pouvait aller avec la gauche et tout ira bien. Voyons combien de temps durera votre jeu hypocrite. Faites face à l’irresponsabilité et à la mégalomanie qui vous ont conduit former un dangereux gouvernement de gauche pour Israël. Le Likoud ne couvrira pas votre zone pubienne. »

Le député Miki Zohar a écrit : « Nous ne sommes pas le filet de sécurité de ce gouvernement dangereux. En fait, ils ont déjà choisi un filet de sécurité et c’est la liste arabe commune ».

La ministre Ayelet Shaked a écrit hier soir : « La semaine prochaine, je mettrai aux voix la loi sur la citoyenneté. Je n’imagine pas que l’opposition nuira à la sécurité de l’État au nom de jeux politiques. Je suis sûr qu’elle fera preuve de la maturité requise et soutiendra le gouvermenet. Je ne doute pas que le chef de l’opposition s’exprimera sur la sécurité israélienne et dira que la sécurité d’Israël passe au dessus de toute autre considération ».

À cela, Mickey Zohar a répondu : « Vous avez établi un gouvernement dangereux sans une goutte de responsabilité, lequel est composé de ceux qui s’opposent à Israël en tant qu’État juif. Éteindre les incendies que vous avez brûlés ne fait pas partie de nos objectifs ».

Le président du sionisme religieux, le député Bezalel Smutrich, a écrit : « L’opposition n’a pas encore décidé comment procéder, mais une chose doit être claire : en formant un gouvernement d’extrême gauche avec des partisans du terrorisme, Bennett et ses associés ont nui aux la sécurité et la majorité juive. Notre responsabilité est de leur montrer la porte du système politique dès que possible. »

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