Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán arrive mardi en Israël pour une visite officielle. Il sera notamment reçu par le Premier ministre et les deux grands-rabbins d’Israël et se rendra au musée Yad Vashem ainsi qu’au Kotel. Et pour bien montrer sa position pro-israélienne, il ne se rendra pas à Ramallah contrairement à ce que font la plupart des autres visiteurs européens, mais, par “courtoisie”, il enverra son vice-Premier ministre à Beit Le’hem pour visiter l’église de la Nativité.
Viktor Orbán, comme d’autres dirigeants d’Europe de l’Est est en pointe dans l’Union européenne contre l’Islam rampant, il exprime toujours des positions très favorables à Israël et entretient de très bonnes relations personnelles avec le Premier ministre Binyamin Netanyahou. A la fin de l’année 2017, lorsque Federica Mogherini a voulu faire voter une résolution contre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, Viktor Orbán a pris l’initiative de voter contre, avec trois autres dirigeants d’Europe de l’Est, brisant ainsi l’unanimité requise pour l’adoption de cette résolution.
Au mois d’avril, Viktor Orbán et son parti conservateur-souverainiste Fidesz ont remporté une éclatante victoire lors d’élections avec près de 50% du total des suffrages. C’est la première fois dans l’histoire de la Hongrie post-communiste qu’un parti remporte des élections pour la troisième fois consécutive.
De par ses positions tranchées et sortant du “politiquement correct”, un peu comme le président Donald Trump, Viktor Orbán est décrié par les milieux libéraux ouest-européens et les médias. Il est même qualifié d’antisémite, notamment pour son farouche combat contre le milliardaire juif d’origine hongroise George Soros, qui lui est par contre un anti-israélien avéré!
Le rav Shlomo Kovesh, qui dirige le Beit ‘Habad de Budapest dément catégoriquement cette accusation d’antisémitisme. Il entretient d’excellentes relations personnelles avec le Premier ministre hongrois: “Viktor Orbán a une attitude très positive envers la communauté juive de Hongrie, le gouvernement hongrois sous sa présidence est très sensible à la question juive, les Juifs peuvent se promener librement en kippa et tout acte antisémite est rapidement et efficacement géré par la police”. On ne peut pas en dire autant de certains “pays éclairés” d’Europe occidentale…
Le rav Kovesh souligne que la visite de Binyamin Netanyahou à Budapest l’an passé a beaucoup influencé la qualité des relations entre les deux pays, au point que Viktor Orbán ait déclaré qu’Israël constitue un exemple pour la Hongrie.
Source www.lphinfo.com