Trois semaines après l’annonce par le président à la retraite de la Cour suprême, le professeur Aharon Barak, de son renoncement de la représentation d’Israël pour des raisons personnelles, il a été annoncé ce soir que son remplaçant serait le professeur Ron Shapira, ancien président du Centre académique Peres.
JDN
Environ trois semaines se sont écoulées depuis la démission du juge à la retraite de la Cour suprême, le professeur Aharon Barak, de son poste de représentant d’Israël devant la Cour internationale de Justice de La Haye dans le procès contre la guerre à Gaza. Aujourd’hui, il a été annoncé que son remplaçant serait le professeur Ron Shapira de le Centre Académique Peres.
Shapira est avocat et professeur de droit. Il est actuellement recteur du Centre académique Peres et maître de conférences à l’Université Bar Ilan et à l’Université de Tel Aviv.
Lors de la nomination de Barak comme juge au Tribunal de La Haye, le professeur Shapira a écrit que le tribunal est « un organe qui, selon presque tous les résidents juifs de l’État d’Israël et l’ensemble de son élite politique, n’est digne d’aucun degré de participation ». Selon Shapira, « le consensus en Israël est que cet organisme illustre et pousse à l’extrême tous les défauts du discours juridique partout où il se trouve : la malhonnêteté intellectuelle, l’utilisation manipulatrice de définitions ambiguës, des outils trop maladroits pour vérifier les faits et les réfuter les mensonges et en déguisant faussement les intérêts étrangers des juges eux-mêmes dans le texte prédit en neutres ».
Il écrivait également à l’époque : « Le président Barak désire certainement de tout son cœur le bien de l’État d’Israël, et on espère que son énorme talent lui profitera. Mais le fait que nous ayons envoyé là-bas un professionnel compétent, que nous soyons convaincus de son identification avec les intérêts de nous tous, ne vient pas du respect que nous avons pour prendre des décisions de cette manière », a conclu Ron Shapira.