« Cette guerre prendra fin lorsque les enfants de Beeri et Nir Oz pourront à nouveau dormir en toute sécurité dans leur lit », a déclaré le bureau du Premier ministre.
Le gouvernement israélien a vivement critiqué le chef de l’ONU, António Guterres, lundi, un porte-parole du bureau du Premier ministre déclarant à la presse : « Je ne pense pas qu’aucun secrétaire général de l’ONU dans l’histoire soit allé aussi loin pour assurer la survie d’une organisation terroriste. »
Le porte-parole du cabinet du Premier ministre, Eylon Levy, a fait référence à l’invocation par Guterres, le 6 décembre , de l’article 99 de la Charte des Nations Unies, qui permet au secrétaire général de porter à l’attention du Conseil de sécurité des questions qu’il perçoit comme une menace à la sécurité internationale.
Guterres a appelé à un « cessez-le-feu humanitaire » dans une lettre adressée au Conseil, affirmant que les conditions à Gaza « se détérioraient rapidement et aboutissaient à une catastrophe avec des implications potentiellement irréversibles pour l’ensemble des Palestiniens ».
Un cessez-le-feu, affirme Israël, perturberait son objectif de guerre visant à éradiquer le Hamas de la bande de Gaza, laissant le groupe terroriste blessé mais susceptible de se rétablir et de reprendre le contrôle de l’enclave.
Treize des 15 membres du Conseil de sécurité ont voté en faveur de la résolution. Les États-Unis ont opposé leur veto tandis que la Grande-Bretagne s’est abstenue.
« Cette guerre prendra fin lorsque les enfants [des communautés de] Beeri et Nir Oz pourront à nouveau dormir en toute sécurité dans leur lit », a déclaré Levy. « Cette guerre prendra fin lorsque les diplomates qui ont voté pour sauver la peau du Hamas aux Nations Unies se sentiront en sécurité en gardant la petite [otage sauvée de 4 ans] Abigail Edan à Kfar Aza. Appelons cela le « test de baby-sitter diplomatique » pour mettre fin à cette guerre.»
Le 8 décembre, Israël a remercié les États-Unis pour avoir opposé leur veto au projet de résolution de l’ONU, le Premier ministre Benjamin Netanyahou déclarant : « J’apprécie grandement la position correcte que les États-Unis ont adoptée au Conseil de sécurité de l’ONU. »
L’ambassadeur israélien auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a également exprimé sa gratitude aux États-Unis pour « se tenir fermement à nos côtés et montrer leur leadership et leurs valeurs ».
« Il est choquant que pendant que le Hamas tire des roquettes sur Israël depuis les centres de population du sud de Gaza, l’ONU soit occupée à débattre d’une résolution déformée qui permettra aux terroristes du Hamas de rester au pouvoir et ne les condamne pas », a ajouté Erdan. « Un cessez-le-feu ne sera possible qu’avec le retour de tous les otages et la destruction du Hamas. »
Le Hamas détient toujours 137 otages à Gaza, dont quatre datant d’avant le massacre du 7 octobre. Le nombre total comprend 117 hommes et 20 femmes, dont 126 citoyens israéliens et 11 ressortissants étrangers. Dix des otages ont plus de 75 ans et deux sont des enfants qui, selon le Hamas, sont morts en captivité.
Vingt otages pris le 7 octobre ont depuis été assassinés par le Hamas. Le Hamas continue de s’accrocher à leurs corps.
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