La coalition Bennett-Lapid reposait sur un dénominateur commun entre ses composantes : la volonté de faire changer les choses en matière de religion et d’État • Pourquoi ne s’est-elle pas concrétisée ? Selon le commentateur politique Amit Segal, personne ne veut enfin se brouiller avec les partis orthodoxes – qui se trouve faire la balance entre les divers partis.
JDN
Pourquoi le gouvernement de Bennett-Lapid n’a-t-il presque pas réussi à promouvoir une véritable réforme en matière de religion et d’État et à nuire au public orthodoxe, comme l’ont fait les gouvernements précédents quand les orthodoxes étaient dans l’opposition ? Le commentateur politique Amit Segal présente une théorie intéressante dans sa chronique de Yedioth A’haronoth de cette semaine.
Selon Segal, « La seule ligne qui reliait les partenaires, à l’exception de Mansour Abbas, est le soutien aux réformes profondes. Horowitz, Michaeli, Lieberman, Lapid, voire Bennett et Kahana, avec la taxe sur les ustensiles jetables et les boissons sucrées qui a augmenté. Quand les orthodoxes reviendront au pouvoir, ces deux seront abolis.
« Il suffisait de suivre les retransmissions en direct du mariage de la petite-fille de Moshe Gafni pour avoir l’impression que tout le système politique revient au point de départ : courtiser Shas et le judaïsme de la Tora. Netanyahu est obligé d’avoir les orthodoxes avec lui pour former un gouvernement, Ganz dépend d’eux pour obtenir la première partie de la rotation, Lapid a besoin d’eux pour convaincre les indécis qu’il a aussi l’opportunité de former un gouvernement. »
Enfin, Ségal apporte la preuve de ce qui se passe ces jours-ci : « Matan Kahana, le nom chaud jusqu’à il y a une semaine pendant la saison des transferts, se promène maintenant et frappe aux portes, entre-temps en vain. Les orthodoxes ont mis leur veto, et l’on éviter de se quereller avec eux à moins que cela ne soit nécessaire. »