Sharansky (notre photo), cet ancien refuznik russe, reproche aux Américains, et en premier lieu à l’administration Obama, d’avoir laissé Poutine faire chanter le monde, et Israël en particulier. « A cause de la faiblesse d’Obama et de l’Occident, la Russie s’est emparée des clés de la Syrie, et les Iraniens ont gagné des milliards de dollars.
La faiblesse fondamentale de l’Occident est évidente : il a peur d’affronter Poutine. Ce dernier, récemment, a fait monter le ton et a menacé d’utiliser ses armes atomiques. La réponse de l’Occident ? L’abolition de l’essai annuel du missile intercontinental avec armement nucléaire, afin d’éviter qu’une guerre nucléaire n’éclate effectivement.
Aux yeux de l’Occident, il s’agit d’une mesure destinée à prévenir les tensions. Pour Poutine, cela prouvait que l’Occident est pris de faiblesse.
Moi, j’ai appris dans les prisons soviétiques qui est la personne qui prend la tête de la cellule ? Pas celui qui est le plus fort, mais celui qui est prêt à tout moment à frapper l’autre, voire à le tuer. Poutine est exactement comme cela, et l’Occident, au lieu de le menacer, prend peur.