Pour la première fois, un officier de l’Armée de l’Air admet qu’il y a eu un préjudice important à la compétence de la force suite à la vague de refus de gauche qui a précédé la guerre.
JDN – David Goldberg
L’armée israélienne a tenté de le nier, elle a été informée à tout moment et certains diront que ses supérieurs l’ont même soutenu, mais ce soir (mercredi) la vérité est révélée : pour la première fois depuis l’amère journée de Sim’hath Tora, un officier de l’Armée de l’Air admet que la compétence de la force a été grandement diminuée en raison de la vague de refus de la gauche qui a précédé la guerre. C’est ce qu’Amit Segal publie pour la première fois dans News 12. Le refus de de servir est intervenu en signe de protestation contre le gouvernement et son chef Binyamin Netanyahou et contre la réforme visant à réformer le système judiciaire.
Cet officier est le commandant de l’École de contrôle aérien et de supervision des vols, le lieutenant-colonel Yaniv Even. Il a révélé lors de la conférence sur les technologies d’apprentissage tenue cette semaine à l’Institut de technologie de ‘Holon qu’il avait découvert cette semaine qu’après le massacre, de nombreux réservistes occupant des postes sensibles au sein de la force étaient incompétents. Dans le cadre de son poste, cet officier est responsable de la formation de deux domaines essentiels. Le premier est la protection du ciel du pays et le second est la coordination de l’espace aérien, afin que de nombreux avions et aéronefs puissent opérer dans des cellules spatiales relativement petites.
Il a expliqué et déclaré que « dès qu’un certain temps passe, on se rend compte que la formation doit avoir lieu et rapidement ». En fait, après le 7 octobre, nous avons touché l’école dans un domaine qui n’existait pas auparavant : le service. Jusque-là, nous ne faisions que des entraînements. Nous avons pris une personne qui ne connaissait pas le métier et lui avons appris. Autour de la protestation sociale, nous comptons un certain nombre de réservistes qui ne sont pas aptes à assumer cette tâche. Et nous devons rapidement construire un kit de formation pour eux, basé sur les connaissances que nous avons acquises pendant la guerre, et les présenter les uns après les autres. » Le lieutenant-colonel Even a ajouté que « le point de départ pour tirer des leçons est l’échec. En tant qu’armée, nous avons clairement échoué. »
L’armée israélienne, accusée d’avoir soutenu le refus en ne protestant pas et en autorisant le mouvement, a tenté de nier les propos du haut responsable et a déclaré ce soir : « Le matin du 7 octobre, le fonctionnement de l’armée de l’air n’a été affecté dans aucune formation en raison à un problème de compétence ».
