Les contributions éminentes de Francisco Gil-White et Eliezer Cherki…
L’universitaire américain Francisco Gil-White a entrepris depuis plusieurs années une recherche sur l’antisémitisme, ses origines et ses effets civilisationnels, recherche qui l’a conduit à soutenir Israël sans réserve.
Dans une vidéo en anglais, il raconte que certains s’étonnent : « Tu n’es pas juif : pourquoi soutiens-tu Israël ? » et il explique que
la cause d’Israël est tout simplement celle de la civilisation occidentale, du Monde Libre, et qu’il est de l’intérêt de tous de la soutenir résolument.
Son courageux soutien à Israël lui a d’ailleurs valu des déboires dans sa carrière universitaire, les universités américaines étant soutenues financièrement et influencées par le Qatar et par les idéologies islamo-gauchistes et wokistes.
Les ennemis du genre humain
Il explique que les ennemis des Juifs ont toujours été les ennemis de la liberté et de l’humanité, avec des victimes innombrables, juives ou non juives tout aussi bien, que ce soit lors de la 2ᵉ guerre mondiale, avec le nazisme, ou dans l’époque actuelle, avec la violence et le terrorisme djihadiste qui menacent la Liberté et la Paix sur toute la planète.
Les théories eugénistes, qui envisageaient la stérilisation, l’élimination des « inutiles », la guerre contre « les faibles », ont été subventionnées par des magnats américains comme Ford ou Rockefeller, à Long Island, New York, avant d’être mises en application par le régime nazi du 3ᵉ Reich hitlérien, avec comme ultime conséquence l’holocauste génocidaire de la Shoah et l’hécatombe planétaire de la 2ᵉ guerre mondiale.
Francisco Gil-White souligne la continuité, le prolongement de l’antisémitisme nazi en un antisémitisme actuel islamo-gauchiste, tout aussi virulent et cruel, au nom de la « Palestine ».
El Hadj Amin al Husseini, nommé « Grand Mufti » de Jérusalem par les anglais, en 1921, organisa des pogroms et massacres de Juifs, par exemple à Hébron en 1929, pour tenter d’éliminer toute présence juive, cela en conformité avec la doctrine djihadiste.
Il visita Hitler à Berlin et collabora activement avec le régime nazi du 3ᵉ Reich, avec l’organisation des pogroms du Farhoud de Bagdad en 1941, et de violences et massacres par des brigades SS musulmanes bosniaques, constituées par ses soins.
Après la défaite du 3ᵉ Reich nazi, le Grand Mufti échappa, avec la complicité des autorités françaises, au procès de Nuremberg, et se réfugia en Égypte ou il retrouva des dignitaires nazis, en fuite, eux aussi, et souvent convertis à l’Islam.
Le « Palestinisme » outil antisémite meurtrier
Ensemble, ils formèrent les futurs cadres du mouvement « palestinien », dont l’égyptien Arafat, et organisèrent leurs bandes terroristes agissant à partir de la bande de Gaza, alors égyptienne.
Le but en était de menacer et d’affaiblir Israël pour préparer sa destruction et sa disparition, dans la droite ligne de la « Solution Finale » hitlérienne.
En 1967, après la déroute militaire de la coalition arabe contre Israël, qui vit la destruction totale des 900 blindés fournis à Nasser par l’Union Soviétique, le projet « palestinien » fut repris par le KGB, soucieux de maintenir une influence soviétique majeure au Moyen Orient.
Il s’agissait de transférer, au nom d’un prétendu peuple « palestinien », la lutte contre Israël, du champ de bataille vers le terrorisme et la pseudo diplomatie.
Alors qu’il n’en avait jamais été question auparavant, la Judée Samarie ayant été occupée en 1948 par la Jordanie, et rebaptisée « Cisjordanie », il fut soudainement question de la création indispensable et urgente d’un « État palestinien », cause soutenue et largement subventionnée, à milliards, par l’ONU, l’Union Européenne, les administrations Obama puis Biden, etc.
Les Kurdes, par exemple, qui constituent un peuple spécifique, avec sa langue, sa culture, son histoire, ses traditions, etc. restent partagés entre l’Iran, l’Irak, la Syrie et la Turquie, sans obtenir leur indépendance, et personne n’y trouve rien à redire.
En revanche, les prétendus « Palestiniens » sont des immigrants relativement récents : des Libanais, des Syriens, des Égyptiens attirés par les emplois offerts par les sionistes, emplois bien rémunérés alors que les salaires sont misérables et aléatoires dans le monde arabe aux structures sociales féodales.
Il a donc apparu, en Judée Samarie, au 20ᵉ siècle, une population arabo musulmane nouvelle.
Un statut spécial et tout à fait original fut inventé par les antisémites de l’ONU, de l’Union Européenne et des administrations américaines successives, spécialement pour ce prétendu « peuple palestinien », devant impérativement accéder d’urgence à la souveraineté :
soit une condition unique de réfugié de père en fils, sur 2, 3, 4 générations, grassement subventionnées, pour y provoquer une explosion démographique artificielle et inhabituelle
L’UNRWA, sous organisme spécifique « éducatif », établi par l’ONU, veille à y maintenir une hostilité antijuive et antisioniste exacerbée, dès la petite enfance, pour former, que ce soit à Gaza ou en Judée Samarie, des myriades de futurs martyrs, qui se feront sauter en tuant des Juifs, pour accéder au paradis d’Allah, car le djihadisme est l’arme ultime contre la civilisation judéo-chrétienne de Liberté et de Justice pour tous…
On a vu le résultat de ce stratagème antisémite radical, lors des abominables massacres du 7 octobre 2023 mais aussi dans les attentats islamistes meurtriers dans le monde entier.
Le projet djihadiste
Dans cette vidéo en français, l’expert arabisant Eliezer Cherki nous présente les clefs de compréhension de ce projet dans sa réalité cruelle, afin que nous sachions à quoi nous sommes vraiment confrontés, soit à un projet de soumission universelle à l’Islam, par le Djihad, de tous les non musulmans, de gré ou de force, par étapes, mais sans répit. C’est le Dar al Islam en lutte permanente contre le Dar el Harb (maison de la guerre, soit le reste du monde…).
Que cherchent à détruire les antisémites totalitaires, eugénistes, nazis, djihadistes et autres dominateurs ?
Francisco Gil-White a lu la Tora, le Talmud et la Michna : il y a découvert un apport spécifiquement juif, unique et même miraculeux dans l’antiquité d’il y a 3 500 ans, aux sociétés féroces et impitoyables.
Ce concept nouveau a ensuite développé un approfondissement, sur des siècles, dans des ouvrages collectifs, réunissant les recherches assidues de générations après générations, pour envisager tous les cas de figure, toutes les situations offertes par la vraie vie.
Le défi y est de reconnaître, de protéger, de garantir, par des lois, des préceptes, des règles, des exemples… la liberté et la dignité sacrée de chaque être humain individuel, chacun étant strictement de même valeur aux yeux de Dieu, principe philosophique absolu, éternel et à l’origine de l’univers.
Ce défi a été relevé par un peuple qui avait échappé à l’esclavage en Égypte, erré dans le désert pendant 40 ans, après avoir reçu des mains du prophète Moïse, les principes divins sous la forme des dix paroles du Mont Sinaï, principes toujours vivants et à la base de notre civilisation dite « occidentale », mais en fait universelle, soit la civilisation judéo-chrétienne de Liberté et de Justice pour tous.
Car, après avoir longtemps erré en accusant le peuple juif de « déicide », l’Église chrétienne a finalement reconnu, par la déclaration Nostra AEetate de 1965, avoir « ses racines dans les patriarches, Moïse et les prophètes d’Israël », ce qui reconstitue une indispensable solidarité civilisationnelle, pour la Liberté et la Justice pour tous, face aux totalitarismes.
Comment désarmer le « Palestinisme »
Après les abominations cruelles du 7 octobre 2023, le masque est tombé : puisque tout le monde prétend rechercher la Paix, alors, à ces populations fanatiquement instrumentalisées par l’UNRWA, le Hamas et l’Autorité Palestinienne (qui récompense par des pensions à vie tous les assassins de Juifs et leurs familles), on doit proposer une émigration, avec un pécule, un soutien, pour les séparer, les éloigner des Juifs qu’ils ne savent qu’attaquer et ne peuvent que tenter de massacrer.
Ceux des arabes de la région qui ne supportent pas d’être des citoyens loyaux et pacifiques d’un État qui garantit pourtant leurs droits aux personnes de toutes religions qui respectent les lois du pays, ces personnes doivent être invitées, encouragées et aidées à émigrer dans le vaste monde.
Elles pourront enfin y trouver la Paix et s’y adonner à des activités fertiles, prospères et pacifiques, en oubliant définitivement le terrorisme meurtrier et suicidaire.
Il y a beaucoup d’exemples de telles migrations massives dans l’Histoire, pour séparer des ennemis et promouvoir la Paix.
Celle-ci doit se faire dans des conditions optimales de dignité et d’assistance, au nom de la Paix que les uns et les autres prétendent rechercher et souhaiter.
N’est-ce pas à cela que doivent servir les subventions internationales à milliards et à rien d’autre ? Surtout pas à agglutiner et à fanatiser des foules hostiles tout contre l’État juif, comme jusqu’à présent.
Tony Blair, par exemple, propose, en visite à Jérusalem, de s’investir dans la mise en œuvre pratique de cette solution pour la Paix, enfin…
« Les civils palestiniens doivent pouvoir rentrer chez eux dès que les conditions le permettent. Ils ne peuvent pas, ils ne doivent pas être poussés à quitter Gaza », a déclaré Blinken.
Il y a 22 États arabes et 57 États musulmans, avec un immense espace inoccupé, mais Blinken et Obiden veulent absolument que les terroristes restent sur place, dans la petite bande de Gaza, tout proches d’Israël, afin de maintenir la terreur contre les Juifs jusqu’à ce que, espèrent-ils, Israël soit détruite et les Juifs exterminés.
Ces hypocrites parlent de « Paix, Paix, Paix… » mais la paix ne pourra arriver que si les terroristes sont relocalisés, avec un pécule, loin d’Israël. Ils ne seront pas « poussés » mais encouragés et subventionnés à quitter cette fameuse « prison à ciel ouvert » surpeuplée et malsaine. Des sommes astronomiques financent le terrorisme depuis bien trop longtemps : les leaders comme Arafat, Abou Mazen, Khaled Mechaal ou Ismaël Haniyeh ont accumulé des milliards. Il faut maintenant plutôt financer la relocalisation des terroristes loin d’Israël.
Pour la Paix, Israël doit avoir des frontières défendables, du Jourdain à la mer, car le découpage d’un territoire exigu est une invitation au conflit.
Israël offre sécurité et liberté à tous, juifs ou non juifs, mais tous ceux qui n’acceptent pas ses lois doivent migrer dans le vaste monde.
Il faut tourner définitivement la page du Palestinisme qui est incurablement conflictuel et mettre en place la Paix, fondée sur le principe majeur énoncé par le rabbin Hillel ; « Aime ton prochain comme toi-même ».
Jean-Loup Mordekhaï Msika, MABATIM.INFO