C’est finalement décevant : après la haute tension dans laquelle la vie politique locale était plongée, tout s’est dégonflé !
- Lapid avait espéré faire tomber l’édifice mis en place avec tant de peine, et faire passer une loi selon laquelle un Premier ministre en difficulté avec l’appareil juridique (vous comprenez qui ?) ne pourrait pas constituer un gouvernement (la prochaine fois, ou au milieu de la période, s’il parvenait à trouver une ou deux personnes pour compléter ce qui lui manque pour arriver à un gouvernement reposant sur une base faible, mais plus intéressante que celle qu’il a actuellement). Eh bien non, bien que Gantz a fait semblant d’accepter la proposition, il s’est retiré en dernière minute (il est du reste à l’hôpital pour une petite opération), et ce projet est tombé à l’eau. Non sans que Netaniahou intervienne à la Knesset et se moque du sieur Lapid (une fois de plus).
2. Par contre, un amendement permettant d’attendre novembre pour le budget de l’an… 2020 a été accepté en première lecture. Autrement dit, la menace de la dissolution du gouvernement et l’obligation automatique de revenir aux urnes a été repoussée à plus tard, bien que le simple citoyen se demande à quoi sert de voter une loi sur le budget de cette année-ci deux mois avant sa fin…
Le tout laisse tout de même une image assez triste du fonctionnement actuel de l’appareil politique local, qui laisse par trop transparaitre la nullité des gens qui y jouent…