Le chef de la police de la capitale britannique a admis que les agents de police de Londres sont réticents à utiliser la méthode d’« interpellation et de fouille » des gens suspects parce qu’ils craignent d’être accusés de racisme, tellement il y a de non-blancs parmi les crimes et délits commis.
Selon un rapport publié dans le journal Telegraph, la police a «peur des plaintes pour racisme si elle utilise son pouvoir d’interpellation et de fouille pour lutter contre les agressions à l’arme blanche qui sont en plein essor», a déclaré Cressida Dick, responsable de Scotland Yard.
Les crimes à l’arme blanche et par balles, à Londres – et dans d’autres villes britanniques – sont presque exclusivement d’origine non-blanche, au point où les forces de police ont dû créer des unités spécialisées pour y faire face.
Dick a déclaré que le pouvoir d’interpellation et fouille « est un outil précieux pour lutter contre la montée des agressions à l’arme blanche et la criminalité, et elle était déterminée à encourager les agents à l’utiliser correctement dans les rues. »
Mais elle a ajouté: « Les accusations de racisme policier du fait que des interpellations disproportionnée des jeunes hommes noirs a eu pour résultat que certains officiers ont perdu confiance dans l’utilisation de cette méthode ».
Les chiffres officiels publiés le mois dernier ont montré que les crimes à l’arme blanche à l’échelle nationale a grimpé de 20% au cours de l’année écoulée, pour atteindre 34 703 incidents, le niveau le plus élevé depuis sept ans.
Il y a eu une augmentation particulière des braquages au couteau, tandis que les viols et les agressions sexuelles perpétrées sous la menace d’une arme blanche ont également augmenté.
Le commissaire de la police métropolitaine a déclaré à la BBC: « Nous avons probablement eu une augmentation de 20% l’année dernière et ce n’est pas acceptable pour moi, alors j’encourage mes officiers à interpeller et à fouiller les gens, parmi les nombreuses choses qui contribueront à réduire ce chiffre. »
La Premier ministre Britannique, Theresa May, a réprimé l’utilisation de ces méthodes quand elle était ministre de l’Intérieur « en raison de la crainte qu’ils compromettent les relations entre la police et les minorités ethniques » et, par conséquent, le nombre d’interpellations et de fouilles a diminué d’environ 60% ces cinq dernières années.
Elle a dit: « Cela pourrait donner l’impression que nous arrêterons énormément, par exemple, de jeunes hommes noirs. Je suis désolée de dire que nous trouvons le même taux d’armes sur les personnes de couleur ou pas que nous arrêterons. »
En d’autres termes, la police empêche simplement les personnes les plus susceptibles d’avoir une intention criminelle, quelle que soit leur race, de passer à l’acte, et le simple fait que les non-blancs commettent plus de crimes que les blancs signifie que au prorata, plus de non-blancs que de blancs sont interpellés et fouillés.
Un article dans le London Evening Standard de mai 2017 avait révélé qu’en 16 jours, environ 11 décès à coups de poignard avaient eu lieu dans cette ville et que c’était devenu un «fléau».
Le London Evening Standard prétend ne pas savoir ce qui est derrière le crime à l’arme blanche à Londres.
Le superintendant de la police Gallagher, responsable du groupe de travail sur les agressions au couteau «Opération Sceptre», a parlé au journal Standard après une série d’agressions qui a duré deux semaines, pour faire état d’une augmentation de 24% des attaques à l’arme blanche à Londres.
Parmi les meurtres récents, il faut noter la mort de Mohammed Hasan, âgé de 17 ans, tué par des jeunes masqués alors qu’il rentrait chez lui en vélo d’une fête à Battersea, et Elijah Dornelly, 17 ans, ironiquement poignardée après avoir assisté à un rassemblement anti-couteaux.
Gallagher a déclaré que les agents ont saisi un record de 300 couteaux en sept jours d’action contre les agressions.
Le groupe de travail se concentre sur huit circonscriptions à haut risque, a-t-il ajouté : Lambeth, Southwark, Tower Hamlets, Hackney, Brent, Croydon, Waltham Forest et Newham, toutes des zones avec une population majoritairement noire.
DCS Gallagher a déclaré au Evening Standard qu’il y a « un besoin de plus de noirs dans la société, en particulier dans la politique et la police. »
Prescilla Stofmacher pour Dreuz.info.
Source : http://www.newobserveronline.com/2017/08/london-police-cant-use-stop-and.html?m=1