Si le soin de combattants en Syrie par Israël était connu, le Jerusalem Post donne pour la première fois un chiffre permettant d’évaluer le phénomène. Parmi les 3 000 personnes prises en charge, seules 25% sont des femmes ou des enfants.
Depuis quatre ans, Israël soigne les blessés arrivant à sa frontière depuis la Syrie, qu’ils soient civils ou combattants opposés à Bachar el-Assad. D’après un article du quotidien israélien Jerusalem Post, il s’agirait de 3 000 personnes, dont 25% de femmes et d’enfants, à avoir été pris en charge par les services médicaux israéliens.
Toujours selon le journal, les blessés les plus sérieux sont d’abord pris en charge par les médecins de l’armée, avant d’être transférés dans des hôpitaux, certains étant même transférés par hélicoptère. Les soins sont totalement gratuits et anonymes.
Le capitaine Aviad Camisa, vice-chef de l’unité médicale de la 210e division Bashan, s’est confié au média israélien : « Nous donnons les soins les plus rapides et les meilleurs avec l’équipement le plus avancé, mais parfois nous ne pouvons rien faire. »
« Je traite [les patients] comme si je soignais n’importe quel citoyen israélien ou soldat israélien », a-t-il ajouté, tout en précisant qu’il avait personnellement soigné des centaines de Syriens, sans toutefois rencontrer de patients touchés par des armes chimiques.
Une fois soignés, civils et combattants sont renvoyés, dans leurs foyers pour les uns, sur la ligne de front contre l’armée syrienne pour les autres.