Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme a porté plainte pour apologie du terrorisme et antisémitisme contre les auteurs d’une pièce controversée sur Mohammed Merah, et contre le Festival d’Avignon qui l’a programmée.
Le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) a fait savoir qu’il avait transmis au parquet d’Avignon une plainte pour «apologie du terrorisme» et «antisémitisme». Elle vise les auteurs et les responsables de la diffusion, dans le cadre du Festival Off d’Avignon, de la pièce de théâtre, Moi, la mort je l’aime comme vous aimez la vie, qui s’inspire des dernières heures de Mohammed Merah.
«Ce titre est directement inspiré de l’idéologie islamo-terroriste de Daesh», a fait savoir l’organisation dans un communiqué, précisant qu’elle portait plainte contre le président du Festival d’Avignon, ainsi que contre les auteurs de cette «infâme abjection».
«En faisant de l’islamisme terroriste un héros, les auteurs et les responsables du festival d’Avignon se rendent coupables du délit d’apologie du terrorisme», a jugé Sammy Ghozlan, président du BNVCA dans son communiqué.