Avant son apparition, Darius Rochebin, l’air sinistre, informa ses auditeurs que le Premier ministre israélien s’y était invité lui-même. Le visage glacé d’hostilité de ses hôtes le prouvait amplement. Comme les interruptions intempestives et insolentes de l’interviewer qui coupait régulièrement la parole à l’orateur.
Les commentaires offusqués après l’interview des deux intervenants présents sur le plateau m’ont convaincue – mais je peux me tromper – que Netanyahou remporta la joute malgré les visages de fer de ses juges improvisés.
Quelles furent leurs attaques ?
- L’accusé eut l’audace d’évoquer l’Affaire Dreyfuss, est-ce un autre sujet tabou ?
- Le malotru israélien parla incidemment des dizaines de milliers de victimes des bombardements « carpet-bombing » antiterroristes exécutés par des armées occidentales, et des villes entières détruites durant la 2e Guerre mondiale, ainsi que de leurs victimes civiles collatérales.
- Pire : le monstre osa mentionner les décapitations dans les écoles, les églises et le terrorisme en France.
Malgré les innombrables interruptions, il évoqua ses propres expériences militaires de terrain et dans le contre-terrorisme devant des journalistes et analystes adeptes de la guerre par procuration : Ukrainiens contre Russie, et Israéliens contre l’Iran, le Hamas, la Palestine, etc., etc. C’était comme parler de cordes dans la maison de pendus. Et comme si ces outrances étaient insuffisantes, il affirma les droits millénaires des Juifs en Judée et Samarie ! Des noms effacés des dictionnaires pour que l’Europe y incruste sa nouvelle colonie.
Comble d’outrecuidance, il prononça ces mots terribles : « civilisation judéo-chrétienne », termes honnis par le monde islamique qui réfute totalement son existence. Cumulant les outrages à la bonne pensance idéologique, il osa prétendre que la guerre d’Israël contre le Hamas était la même que celle de la France contre le terrorisme. Alors là… ! c’en fut trop ! “Mais la France n’est pas en guerre contre le Hamas”, avait expliqué indigné l’un des commentateurs.
Exact : l’Union européenne est alliée au Hamas comme elle s’était alliée à son frère jumeau l’OLP, dixit la charte du Hamas. Avec l’UNRWA, elle a préparé depuis 1948 l’effacement de l’Etat d’Israël et son remplacement par la Palestine arabo-islamique.
Elle a aussi prévu la suppression du judéo-christianisme par une immigration massive irréversible, et son occultation du jihad qu’elle soutenait contre Israël. Parler de judaïsme et de christianisme est désormais indécent.
J’ignore si Netanyahou a remporté une victoire, mais il a certainement humilié cette Europe peureuse qui confie sa sécurité aux leaders du terrorisme international jihadiste moyennant des concessions vitales pour la survie de ses peuples.
Une fois de plus, les masques sont tombés, dévoilant les réalités fondamentales : l’Europe alliée au Hamas, se bat contre Israël et contre le judéo-christianisme dans la droite filiation du IIIe Reich allié au monde musulman. Et pour se venger de la victoire d’Israël sur son allié le plus cher, Hamas soutien de la Palestine, elle reconnait illico l’Etat palestinien fantoche, ouvrant un nouveau terrain de haine contre le peuple qu’elle n’a pu entièrement exterminer depuis deux mille ans.
Avec du vent et des mensonges, elle a construit de l’héritage arabe du Mufti de Jérusalem allié aux nazis, un pseudo-peuple, modelé en victime-miroir du peuple juif, mais aujourd’hui persécuté – dit-elle – par les Israéliens sur lesquels elle projette ses propres crimes qu’elle ne peut assumer. Crimes – précisons-le – exécutés avec la collaboration des SS et des soldats musulmans et arabes de la Wehrmacht, ceux-là même qu’elle prétend victimes des Israéliens.
Autrement dit, c’est une totale inversion des faits et de la vérité historique.