Une fois n’est pas coutume : même sur un site on peut sans doute faire paraitre un courriel reçu par un lecteur, non ?
Voici :
Je me permets de me tourner vers vous en espérant que votre parole aura le poids nécessaire pour éviter le pire.
Beaucoup en France (notamment) regretteront à l’avenir d’avoir maintenu un Pourim en famille ou entre amis.
Il y a les personnes qui sont malades et qui ne doivent pas entrer en contact avec les autres personnes, il y a les personnes porteuses saines ou très faiblement indisposées qui pourraient sans le savoir contaminer d’autres personnes et il y a les enfants qui b »H semblent le plus à l’abris de ce fléau et qui pourtant disséminent probablement le virus ici ou là.
Personnellement, ayant pris conscience très tôt de ce qui arrivait de loin (la Chine) et de près (l’Italie), j’ai pris mes distances et adopter les bonnes pratiques que tout le monde connait maintenant. J’ai aussi annulé purement et simplement l’invitation familiale de Pourim et autres escapades chez les uns et les autres.
Il me semble de la plus haute importance d’informer qu’il est dans l’intérêt de tous que chacun passe ce Pessa’h en comité restreint: pas de famille étendue, pas d’amis et pas de shoule ! Celui qui se préserve, préserve aussi les autres et réciproquement !
Sinon, le prix à payer sera de constater au sortir de Pessa’h un accroissement important du nombre de cas et de mauvaises nouvelles, Hachem yichmor !
E. B.
PS : Il faut comprendre une bonne fois pour toute que celui qui contamine une autre personne risque d’être indirectement à l’origine du coup fatal qui sera porté à celui qui ne résistera pas à ce fléau.
