Le public pensait que le corona souffrirait de l’été et de sa chaleur (justement, on prévoit pour la semaine prochaine, la troisième du mois de mai, une vague de chaleur importante en Erets Israël, avec des pics de 37-40° le jour…). C’est faux, révèle une enquête faite au Canada : nul doute que la chaleur externe n’influence pas le fameux virus !
Cette enquête a été menée par l’université de Toronto. Sa conclusion est que l’été qui se profile dans la partie nord du globe n’aura pas d’influence sur la propagation du virus !
Nombreux étaient les personnes qui ont comparé ce virus à celui de la grippe, dont Trump en personne, mais l’enquête en question, qui a porté sur 10 sites dans le monde dans lesquels le Covid-19 a frappé, depuis le 20 mars, a prouvé que la chaleur provenant du climat n’avait aucune influence sur le développement du virus.
D’un autre côté, les enquêteurs ont trouvé un certain lien entre le degré d’humidité, mais ont insisté sur le fait que la seule solution contre ce virus est l’interdiction de réunions publiques et le confinement. « D’après notre enquête, ce n’est que quand les pays interviennent dans la conduite des gens chez eux qu’il est donné d’arriver à réduire l’impact du virus, quand le niveau d’intervention engendre clairement une baisse du nombre de cas de personnes frappées par le corona ».
Dr Pieter Juni, l’un des responsables de l’enquête, a déclaré comprendre pourquoi les gens espéraient que la saison aurait de l’influence sur cela, et que divers Etats n’attendent que l’arrivée de la saison chaude pour alléger les mesures, mais c’est une erreur : le virus n’est pas dépendant de la chaleur ambiante.
Pr Diana Gasnik, épidémiologue de l’université de Toronto, a ajouté elle aussi : « L’été ne va pas effacer l’épidémie, et il est important que les gens le sachent. D’un autre côté, plus les mesures sont suivies, plus leur effet sera important pour réduire les effets de l’épidémie ».
Cette enquête prend place parmi d’autres déjà effectuées, et toutes arrivent à la même conclusion : l’épidémie s’est répandue également dans les places les plus chaudes du monde, et n’a en rien souffert de la chaleur ambiante !