Pas d’accord sur les otages. Le bluff du Hamas

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NON, il n’y a pas d’accord sur les otages, c’est un bluff du Hamas, qui veut faire croire à sa bonne volonté. La réalité est que les otages devraient être tous libérés sans condition. Le Hamas veut les monnayer pour prolonger ce qu’il leur reste de survie. Mais le temps joue contre eux. La population de Gaza ne supporte plus les morts, les blessés, les destructions, la guerre et les privations. Les hommes du Hamas sont obligés de s’habiller en civil, pour ne plus être pris à parti, voire éliminés par Tsahal (voir notre article : comment le Hamas élimine les agitateurs).

La plupart des médias reprennent à l’unisson les mensonges de l’AFP sans rien contrôler pour rendre responsable par la suite non pas Israël, mais Netanyahou responsable de l’échec des négociations avec l’appui de la gauche anti-israélienne, prête à détruire Israël par haine de son Premier ministre légitimement élu.

Les points de désaccords: l’écart entre la position d’Israël et celle du Hamas dans les négociations

Malgré la déclaration du Hamas affirmant avoir accepter la libération de cinq otages, les divergences sur les conditions restent importantes. Israël exige la libération de 11 otages, vivants ou décédés, dès la première phase, accompagnée d’un cessez-le-feu temporaire. Le Hamas, de son côté, insiste sur un engagement clair en faveur de la fin de la guerre et de la reconstruction de la bande de Gaza sous son autorité.

Des écarts significatifs subsistent entre Israël et le Hamas, malgré l’annonce du groupe terroriste acceptant la proposition de libération de cinq otages vivants. Il semble que la reprise, même partielle, des combats et l’arrêt de l’aide humanitaire aient poussé le Hamas à une certaine flexibilité. Cependant, un fossé important demeure par rapport à la proposition de Witkoff, soutenue par Israël.

Le Hamas a proposé de libérer cinq otages vivants, tandis qu’Israël exige 11 otages vivants dès la première phase, ainsi que les corps de captifs décédés, soit environ la moitié de ceux encore détenus à Gaza. Le différend ne porte pas seulement sur le nombre d’otages, mais aussi sur les conditions de leur libération.

Le plan initial de Witkoff prévoit un cessez-le-feu de 40 jours en échange de 10 à 11 otages vivants, suivi de discussions sur la fin de la guerre sous condition du désarmement de la bande de Gaza et de l’exil des dirigeants du Hamas. Mais la direction du Hamas exige un cessez-le-feu qui aboutirait nécessairement à la fin de la guerre, à la reconstruction de Gaza et au maintien du Hamas au pouvoir après le conflit.

Ce dernier point constitue une exigence du Hamas équivalant à une victoire, une condition que le gouvernement israélien rejette catégoriquement. Le Premier ministre Netanyahu a la possibilité d’opter pour un accord partiel ou un accord global impliquant la perte du pouvoir du Hamas, mais ces deux options ne sont pas actuellement à l’ordre du jour.

Les négociations, menées sous la médiation de l’Égypte et du Qatar, visent à faire évoluer la position du Hamas, tandis qu’Israël envisage d’intensifier ses frappes et d’accroître son emprise territoriale sur Gaza. Les États-Unis soutiennent toujours Israël et l’incitent à s’en tenir au plan Witkoff. Il est important de noter que les discussions sont toujours en cours, contrairement à l’image que tente de projeter le Hamas, qui laisse entendre qu’il aurait déjà accepté la libération des otages et que la balle serait désormais dans le camp israélien.

JForum.fr

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