Nagib Azergui, fondateur et président de l’Union des Démocrates Musulmans Français, mouvement anti-israélien et soutien du Hamas, a accordé un entretien au site islamiste Oumma pour expliquer ses ambitions dans l’hexagone…
« Avez-vous bon espoir d’obtenir les 500 parrainages d’élus pour présenter la candidature de Kamel Messaoudi ? Quels sont les obstacles majeurs auxquels vous vous heurtez ? »
« Le chemin est tortueux pour parvenir à récolter les 500 parrainages qui nous permettraient de nous présenter à ce scrutin. Les règles ont été totalement changées et nous sommes dans l’incapacité de pouvoir comptabiliser réellement les promesses de parrainage, puisque cette année, ce sont les élus qui envoient directement leurs parrainages auprès du Conseil Constitutionnel. Tous ces parrainages seront rendus publics et il va de soi que beaucoup craignent des représailles et sanctions de la part de leur parti.
« Bien entendu, il n’est pas chose aisée d’obtenir les 500 signatures dès la première participation à ce rendez-vous, d’autant plus pour un parti comme le nôtre. Les règles pour concourir à cette élection ont été faites de manière à ce que seuls les gros partis puissent en réalité s’y retrouver entre eux, afin de se partager le pouvoir avec un faux-semblant d’alternance. C’est donc un système volontairement cloisonné de l’intérieur.
« Nous sommes par conséquent contraints de bouleverser cet ordre établi, car si l’UDMF n’obtient pas ses 500 signatures aujourd’hui, nul doute qu’elle y parviendra tôt ou tard. C’est un travail sur la durée, certes difficile, mais ces épreuves ne doivent jamais avoir raison de notre engagement premier.
« Et je dois dire que je suis fier du travail accompli, tout au long de l’année 2016, par l’ensemble des équipes UDMF ! Cette course aux parrainages s’est traduite par la mise en place de comités de soutien pour notre candidat et d’une logistique pour les prises de rendez-vous avec des rencontres initiées avec des élus, et cela partout en Métropole jusqu’en Outre-mer. Pour la plupart d’entre eux, ces responsables politiques ne connaissaient pas du tout l’UDMF et cela a été l’occasion pour nous d’élaborer une vraie campagne de communication à leur intention. C’est l’un des premiers jalons indispensables à poser dans le parcours politique qui nous attend. »
Source http://coolamnews.com/le-parti-democrate-musulman-pro-terroriste-du-hamas-veut-presenter-un-candidat-a-lelection-presidentielle-en-france/