Cela nous semble être parler de choses honteuses que de parler de politique, mais, que faire, cela ne s’arrange absolument pas ! Les gens – et pas seulement les hommes plongés dans la « haute » politique – ne parviennent pas à mettre fin à leurs pleurs et à leurs lamentations, « la démocratie nous est volée », etc., et rien n’avance.
Rien ne peut avancer, car les hommes politiques sont bloqués.
Cela ressemble au tableau que livre Flavius Josèphe de la situation entre les murailles de Jérusalem, quand les groupes juifs s’entretuaient, et que les Romains, à l’extérieur, attendaient avec patience que ces fous terminent leur travail, et se réduisent à néant ! La haine gratuite était telle que les Juifs n’étaient pas en mesure de prendre conscience du problème ! C’est là, exactement là, qu’on en est de nos jours : Gantz, afin d’avancer, exige que l’on change de président de la Knesset, afin qu’il puisse prendre quelques mesures qui permettront de neutraliser Netaniahou et l’envoyer paitre, ce que ce dernier ne peut honnêtement pas accepter, ne serait-ce que du fait que le peuple qui a voté pour lui l’a fait justement pour éviter que cela soit le cas, et que dorénavant une junte juridique libérale et anti-sioniste (si, si, voyez ce que ce groupe a osé faire avec le parti arabe unifié, et vous comprendrez – enfin, si vous n’avez pas largué les amarres) qui prenne dorénavant le pouvoir, à tout jamais.
Aucun doute que nous avons également pris position dans ce débat, ainsi que l’ensemble du monde orthodoxe, depuis la fin des années 1990 (manifestation d’un millions de gens contre la Cours suprême), mais d’un autre côté, admettre que Netaniahou « fasse tout pour éviter ses procès » est tout simplement risible, si cela n’était pas triste. Ces « procès » sont faux, archi-faux, et ne visent qu’à éliminer le dernier des mohicans qui résiste encore à ces groupes de puissance, dont Gantz est le porte-parole (faible, du reste, mais cela n’a pas d’importance, quand on est plongé dans la haine).
Que l’Eternel ait pitié de Son peuple !
