Voilà où nous en sommes. Parce que l’Europe et les Etats-Unis ont été trop lâches pour soutenir Israël par crainte des communautés musulmanes sur leur sol.
Par Céline Pina pour Tribune Juive – Illustration : dessin de Yoni, Yated Nééman
Voilà où nous en sommes. Parce que l’Europe et les Etats-Unis ont été trop lâches pour soutenir Israël par crainte des communautés musulmanes sur leur sol (qu’ils se représentent, à tort ou à raison comme comme majoritairement admiratives du Hamas et sous emprise islamiste), ils n’ont pas su exiger la restitution des otages-esclaves razziés le 7 octobre.
S’ils avaient fait front commun, coupé les vivres de l’UNWRA et les aides à la Palestine et soutenu vraiment Israël sur la légitimité de son action militaire en assumant le parallèle réel entre l’idéologie du Hamas et le nazisme, nous n’en serions peut-être pas là.
Autrement dit à un tel degré de déchéance et d’humiliation que nous en sommes à accepter que des fanatiques barbares kidnappent des corps d’innocents abattus lors de la commission d’un crime contre l’humanité, pour les échanger contre des terroristes sanguinaires bien vivants, eux. Le tout afin de continuer à commettre des 7 octobre en Israël et ailleurs.
Le Hamas et ses militants ne s’en cachent même pas : c’est écrit sur la toile de fond du barnum d’où ils mettent en scène la libération des esclaves qu’ils ont violenté pendant plus de 400 jours. Est-ce-que l’on se représente réellement le degré de barbarie et d’inhumanité qu’il faut pour kidnapper un mort ? Ce que cela dit de la violence et de l’absence de limite d’une société ? Car un certain nombre de Gazaouis qui n’étaient pas stricto-sensu des combattants du Hamas ont marché sur leurs traces pour finir le massacre dans les kibboutz et se servir en butin et esclaves. C’est même pour cela que le Hamas disait ne pas pouvoir localiser tous les otages.
Et qu’est-ce-que ces malades rendent au bout de 400 jours ? Un sac contenant un corps en putréfaction ? Concrètement les Palestiniens vont rendre quoi ? Comment peut-on ne pas être submergé d’horreurs par une telle façon d’être au monde ? Mais surtout que peut-on faire d’un peuple tellement conditionné par la haine qu’il en arrive à soutenir la détention de cadavres ? Comment peut-on être si dépourvu de conscience que même la mort ne met pas fin à la haine et qu’il faut encore torturer les corps sans vie pour à travers eux continuer à torturer des familles entières ? Comment peut-on ne pas se rendre compte que l’on n’est pas en face d’un conflit politique mais d’une névrose totalitaire et religieuse, dangereuse et perverse ?
Ce qu’ont montré d’eux la plupart des habitants de Gaza, c’est une monstruosité qui les rend, comme les Nazis et leurs partisans, indignes. Ils ne sont pas nés ainsi. Nul ne l’est. Mais ils ont été élevés et conditionnés ainsi et ils sont devenus ces gens capables d’applaudir, de justifier, de soutenir et de participer à un 7 octobre, donc à un crime contre l’humanité. Et en occident nul ne leur en a fait le procès., on a cherché des excuses à la monstruosité satisfaite d’elle-même. À cause de cela, ni le Hamas, ni la majorité de la population de Gaza n’ont plus de limites humaines.
Cet épisode où le Hamas sous les acclamations de la foule va rendre les cadavres de ceux qu’il a exécutés et kidnappés ou qu’il a tués à force de mauvais traitements est la dernière marche de l’abjection. On ne peut faire la paix avec ce genre de personnes. C’est sans doute malheureux mais pas plus qu’il n’y avait de paix possible avec l’Allemagne nazie, sans d’abord la mettre à genoux, il ne peut y avoir de paix dans cette région avec Gaza sans assumer une guerre difficile, casser les reins du Hamas et assumer la dimension totalitaire de l’islam en politique.
Et il faut le faire aussi pour nous, en Europe, en regardant en face le fait que cette idéologie mortifère que porte Gaza et qui utilise le mythe de la Palestine pour propager la haine du monde occidental est arrivé jusque chez nous.
Elle tue et a tué en Europe et elle continuera tant que nous ne serons pas clairs sur l’existence de cet ennemi intérieur et extérieur qu’est l’islamisme et tant que nous n’assumerons pas de le combattre chez nous et au dehors. Et cela commence en disant les choses et en mettant à bas le mythe de la Palestine et les mensonges qui l’accompagnent.