Cette semaine aura mis le Liban à la fête.
Après l’explosion de Beyrouth, Emmanuel Macron, avait accouru dans les bras des chefs du pays pour offrir ses services, bons ou tordus. Que l’on partage sa politique ou non, et moi franchement, ses engagements au Proche-Orient, je ne les partage pas. On ne peut pas imaginer un seul instant que le Président français ne sache pas comment ce pays est dirigé, comment chaque faction confessionnelle partage le gâteau depuis des dizaines d’années en tâchant d’en prendre le plus possible afin de mettre cet argent d’abord dans la poche du dirigeant politique puis dans celles de ses amis.
Tout est bien divisé et la part de chacun est déjà préservée avant même que l’argent n’arrive dans les banques libanaises, confessionnelles elles aussi.
Alors, ou notre Président n’avait pas fait ses calculs sérieusement à un point tel qu’il se fasse insulter par toutes les leaders de ces bandes que l’on qualifie depuis longtemps de mafieuses ou bien alors il se prend pour le Calif laïc de la région après avoir tenté de se présenter comme le leader incontestable de l’Europe. En tous cas à ses propres yeux. S’il se dépêche il pourra encore se présenter aux élections présidentielles américaines d’autant plus que Donald Trump est malade.
Notre Président à piquer une crise quand un journal français a informé ses lecteurs à l’occasion de son 2ème voyage après l’explosion de Beyrouth, qu’il avait rencontré discrètement en tête-à-tête pendant le 1er voyage le Chef du Hezbollah, Nasrallah, pendant 7 minutes. Il croyait que le chef terroriste lui ferait le cadeau de laisser croire à l’opinion mondiale que le rapprochement des Européens derrière Macron avec le « chef militaire et politique incontestable du Liban » Nasrallah permettrait l’arrêt des conflits de toutes sortes dans la région.
Et grâce à qui, dîtes-moi ?
Le problème c’est que le dictateur chiite veut tout pour lui. Et pas plus tard que ce jeudi, une fois encore, la presse américaine révèle que sa fortune personnelle, j’insiste « fortune personnelle », déposée dans des banques occidentales s’élèverait à 1 milliard 600 millions de dollars américains. Interrogé à ce sujet, celui qui envoie de vaillants jeunes gens contre les chrétiens du Liban et les Juifs d’Israël, aurait rétorqué que cet argent avait été prélevé sur les fonds de l’Etat Libanais et non pas sur les fonds des dons, notamment arabes, destiné à la lutte armée contre Israël.
Manipulateur et menteur ce Nasrallah ! Crédule ce Président de la République française !
Mais heureusement il y a des formes faibles du virus libanais et, semble-t-il, que Liban et Israël avancent lentement mais surement dans leurs laboratoires clandestins avec ceux de l’ONU pour s’approcher d’un vaccin sur des problèmes de frontières.
Mais n’est-ce pas avec le Liban qu’Israël eut un temps une frontière réelle qu’on appelait « la bonne frontière » ?
Alors on sourit de notre Macron national et on reste optimiste, même modérément.