ONU : Lazarini a refusé d’assumer sa responsabilité

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L’ONU sous pression après les révélations sur l’UNRWA : des accusations accablantes

Les récents témoignages concernant l’implication présumée de l’UNRWA dans la détention d’otages israéliens et son lien avec des activités terroristes ont déclenché une vague de réactions internationales. Philippe Lazzarini (notre photo), commissaire général de l’agence, a qualifié ces allégations de « troublantes et choquantes », tout en niant toute responsabilité, affirmant que l’UNRWA avait perdu le contrôle de ses bâtiments à Gaza dès son évacuation en octobre 2023.

La controverse a pris de l’ampleur après qu’Emily Damari, otage libérée, a affirmé avoir été détenue dans des locaux de l’agence onusienne. Son témoignage s’ajoute à une série de révélations accablantes sur l’implication de certains employés de l’UNRWA dans des actes terroristes, notamment lors de l’attaque du 7 octobre. Israël a ainsi identifié douze employés de l’organisation ayant participé aux massacres, dont sept enseignants.

L’une des révélations les plus choquantes concerne le cas de Yonatan Samarno. Son père, lors d’une manifestation devant le siège de l’UNRWA en Israël, a accusé l’organisation d’être complice de l’enlèvement et du meurtre de son fils. Selon lui, un travailleur social de l’agence aurait directement participé au transfert du corps en territoire palestinien. « L’UNRWA a du sang sur les mains », a-t-il dénoncé, accusant ses écoles d’endoctriner les jeunes au lieu de leur fournir une véritable éducation.

Face à ces accusations, l’ONU tente de défendre l’agence. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a exhorté Israël à revenir sur sa décision de fermer l’UNRWA sur son territoire. Il a mis en garde contre les conséquences humanitaires pour les réfugiés palestiniens de Gaza, estimant que l’organisation reste indispensable.

Cependant, Israël a acté un changement radical en adoptant la « loi UNRWA », interdisant à l’agence de fonctionner sur son sol. Cette décision, votée à une écrasante majorité à la Knesset, entraîne également une rupture totale des relations entre l’État hébreu et l’organisation, avec des répercussions sur ses opérations dans d’autres pays.

La députée Yulia Malinovsky, fervente défenseuse de cette loi, a comparé son combat contre l’UNRWA à celui d’Elie Wiesel contre les nazis. « Nous avons brisé une réalité qui durait depuis 1967, malgré l’opposition de la communauté internationale », a-t-elle déclaré, pointant du doigt les pressions exercées par des dirigeants comme Antony Blinken et plusieurs ministres européens.

Alors que l’ONU appelle à une enquête indépendante, Israël poursuit son offensive contre l’UNRWA, déterminé à prouver que l’agence ne serait pas seulement un acteur humanitaire, mais aussi un outil infiltré par des éléments extrémistes.

Jforum.fr

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