Le 4 novembre 2020, l’Onu a adopté (à la quasi unanimité) une série de résolutions anti-israéliennes, non en considération de principes fondés juridiquement ou d’analyses reposant sur des réalités géopolitiques, mais conformément à sa doctrine stigmatisant l’Etat juif sur la scène internationale. Par ailleurs, elles l’ont été au profit des Palestiniens, peuple institué par la Charte Olp de 1968 dont l’unique objectif est de détruire Israël. Ainsi, et grâce aux dernières résolutions onusiennes, l’ensemble des Nations condamne Israël et le place au ban de l’humanité.
Avec le départ prochain de Donald Trump et de Vladimir Poutine (qui ont été de sérieux soutiens d’Israël au cours des dernières années), le contexte international n’est pas sans rappeler le cadre de la guerre de Gog et Magog (prophétisée dans le Livre d’Ezechiel aux chapitre 38 et 39) à l’occasion de laquelle, l’ensemble des Nations livreront bataille à Israël. Aussi, la question se pose de savoir si l’Onu et les palestiniens ne pourraient pas en être les instruments.
En 1945, le Droit international est venu consacrer l’interdiction d’exterminer un peuple (comme ce fut le cas du peuple juif en 1939-1945). Aussi, et désormais, pour s’en prendre à Israël, convient-il, au préalable, de le délégitimer sur le plan international, afin de susciter une adhésion unanime contre lui.
Les résolutions onusiennes du 4 novembre 2020 portent sur : l’aide des Nations aux réfugiés palestiniens (dont Israël serait responsable de la situation), la nécessité d’abonder le fonds géré par l’Unrwa (puisque toutes les Nations doivent être solidaires du drame vécu par les palestiniens), les biens et les revenus des ces biens (réputés captés par Israël), les pratiques israéliennes qui affectent les droits de l’Homme du peuple palestinien (car Israël est un véritable bourreau), les colonies de peuplement dans le territoire palestinien occupé (puisque qu’Israël dépossèderait les palestiniens de leur terre)… Elles ont été prises conformément au principe inventé par l’Onu en 2004, en vertu duquel il existerait des « territoires palestiniens occupés depuis 1967 » à l’origine de condamnations récurrentes d’Israël.
Selon Ezechiel, la guerre de Gog et Magog lancée par l’ensemble des Nations contre le peuple juif (en vue d’éradiquer toute présence juive à Jérusalem) doit se dérouler à proximité de la capitale d’Israël.
Pour ce qu’il en est de la date, la Guemara (Sanhédrin 98) a fixé la fin des temps à l’an 6000 (date de révélation du Messie). Or, comme nous sommes en 5781 (dans le calendrier hébraïque), il n’est pas interdit de penser que nous nous pourrions nous rapprocher de la guerre annoncée par Ezéchiel.
Sur le plan géographique, le pays de Magog se situe vraisemblablement dans la région de l’Iran et de l’Afghanistan actuels : (Ezéchiel 38.15) : « Tu viendras de ta résidence, du fond du Nord, toi et de nombreux peuples avec toi…et une armée puissante ». S’agissant le la cible, Ezéchiel (38.16) précise: « Et tu monteras contre Mon peuple Israël … ». Il n’est donc pas surprenant qu’Israël redoute les menaces répétées du régime des Mollahs qui ne cesse d’annoncer la destruction d’Israël, en tentant de se doter de l’arme nucléaire, comme pour prendre la tête du commandement d’une conspiration internationale.
Pour ce qu’il en est des pays qui vont attaquer Israël, Ezéchiel 38.5 liste « La Perse (l’Iran), les Kouchim (Soudan-Ethiopie) et Pout (Libye) seront avec eux… ». En outre le verset (38,6) ajoute d’autres Nations : « Gomer (les Européens), des peuples nombreux seront ses auxiliaires la maison de Torgama (Turquie)… » Enfin, Ezéchiel (36.8) évoque peut être (de façon troublante) l’attaque des Juifs revenus de diaspora « Tu envahiras un pays affranchi du glaive, recueilli d’entre des peuples nombreux…. Oui, il a été retiré des nations et habite en sécurité… »,
Selon le Malbim, le guerre de Gog et Magog sera précédée d’un affrontement entre le monde d’Edom (c’est-à-dire Rome, par extension rattaché à l’Occident), et celui de Yichma’ël (le monde islamique). Or, les dernières années nous confirment que le combat entre le monde de l’Islam et le monde occidental est bien en cours.
Le 11 septembre 2001, des fondamentalistes islamistes ont déclaré la guerre au monde occidental (aux Etats-Unis en particulier), en détournant des avions lancés sur le World Trade Center, le Pentagone et la Maison Blanche, à l’origine de milliers de morts. Depuis, ils perpétuent depuis des attentats contre les occidentaux causant des centaines de décès. En France, ont récemment été touchés des églises, des prêtres, des enseignants, des civils… et dans certains quartiers, certaines personnes tentent de se séparer des lois républicaines, obligeant le gouvernement à prendre des mesures contre le séparatisme islamique…
Notons, par ailleurs, que les palestiniens sont exactement le point d’intersection entre Rome et Yichma’ël. En effet, c’est l’Empereur Romain Hadrien qui a débaptisé la « Judée » pour lui donner le nom de « Palestine », nom tiré des Philistins, envahisseurs et ennemis d’Israël venus s’établir dans la bande de Gaza. Ainsi, les palestiniens, en grande majorité musulmans (enfants de Yichma’ël), portent un nom choisi par un empereur Romain.
Or, et selon les Prophètes, la phase pré messianique est caractérisée par un désordre mondial et une confusion des valeurs. C’est effectivement ce qui se produit de façon contemporaine : les mouvements migratoires causés par la pauvreté dans l’hémisphère sud, conduisent les pays démocratiques à accueillir, en leur sein, des populations dont les références civilisationnelles sont difficilement compatibles avec leurs normes sociétales. Il en résulte des affrontements identitaires qui déstabilisent les pays occidentaux, qui gèrent mal les différences culturelles et cultuelles.
Aussi, selon Ezéchiel, dans la phase finale, 70 nations déclareront la guerre à Jérusalem et au Machia’h, et tenteront de détruire le peuple juif. Or, selon le Zohar, la guerre des ismaélites se déroulera « sur mer, sur terre et proche de Jérusalem ». Les enfants de Yichma’ël se lèveront avec toutes les nations du monde pour marcher contre Jérusalem.
Notons également que la guerre de Gog et Magog fait étrangement référence (38,12) à une épidémie au sein des Nations : « Je ferai justice de lui par la peste et par le sang ; Je lancerai des pluies torrentielles, des grêlons du feu et du soufre sur lui et sur ses légions et sur les peuples nombreux qui l’accompagnent. ». Or, le monde est curieusement frappé par le corona Virus qui n’épargne aucun pays.
Théoriquement, le peuple juif devrait être sauvé par l’étude de la Tora et les actes de bonté (Sanhédrin 97,98 ; Sota 49), et cet affrontement conduira à l’anéantissement de Yichma’ël et de Rome. Comme il est dit : « De grandes hécatombes se prépareront dans le pays d’Edom (Rome). C’est un jour de vengeance pour l’Eternel, une année de représailles pour la cause de Sion »….