Netaniahou, dimanche matin : « La rencontre de Paris est un dernier soubresaut du monde passé. Dans quelques jours, il sera dépassé… »
La réunion de Paris, où 72 nations ont discuté de « l’avenir du Moyen Orient » a très fortement inquiété Israël, et, il faut le dire, à juste raison : après la décision de l’UNESCO, après la résolution dramatique de l’ONU, qu’est-ce qui va sortir de cette réunion parisienne, qui se tient quelques jours avant l’arrivée de Trump au pouvoir, et qui pouvait évidemment se terminer avec des décisions encore plus radicale contre Israël, et contre… Trump, en provenance de ces divers pays…
Mais l’inquiétude a été levée – il est difficile de dire qu’elle n’était pas fondée. En effet, John Kerry a informé le Premier Ministre israélien du fait que rien ne sortirait de plus de cette réunion qui puisse inquiéter Israël, ni en conclusion de cette rencontre, ni, par la suite, dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU.
Netaniahou, dans la journée, en introduction à la réunion des ministres du dimanche, a déjà déclaré que cette rencontre n’ajoutait rien, et au contraire ne pouvait qu’écarter toute chance d’arriver à une solution, quand Israël refuse totalement des décisions venant d’autres pays, et n’est prêt à avancer que dans le cadre de discussions directes entre les partis en présence.
Israël n’était pas représentée à Paris, et, fait surprenant, les Palestiniens non plus. Du reste, sur le plan de l’information, cette rencontre semble être pratiquement passée inaperçue – il semble bien que tout le monde a compris l’inutilité de cette manifestation franco-palestinienne, et le risque que commençait à prendre l’ONU, ou les Nations, face à un Trump arrivant à la Présidence des Etats Unis, personnage dont les réactions peuvent être imprévisibles, mais qui peuvent entre autres provoquer la remise en question du travail de l’ONU, ou au moins la fin de son importance – ce que cette instance aura gagné de plein droit…
