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Les États-Unis ne feront pas pression pour finaliser les pourparlers nucléaires avec l’Iran avant les élections de mi-mandat de novembre, a déclaré dimanche un responsable israélien aux journalistes.
« À ce stade, il semble que l’accord ne sera pas signé, du moins avant les élections de mi-mandat à la Chambre et au Sénat en novembre », a déclaré le responsable.
« Nous avons encore une fois réussi à influencer les Américains pour qu’ils évitent de faire des concessions supplémentaires à l’Iran. »
Le responsable a affirmé que l’unanimité des dirigeants israéliens dans leur opposition au nouvel accord dans son format actuel a permis les efforts pour faire pression sur les États-Unis sur un nouvel accord plus efficaces.
« Nous sommes au milieu d’un dialogue très déterminé et global, et il est très significatif que tous les hauts responsables en Israël soient unanimes, et la plupart des pourparlers se tiennent à huis clos en coopération avec le gouvernement américain. »
« L’Iran n’a aucune raison de revenir à l’accord en soi, il cherche simplement à obtenir un allégement des sanctions et à clore les enquêtes à son encontre au sein de l’AIEA. Les États-Unis et les pays européens nous ont promis qu’ils ne feraient pas pression [sur l’AIEA] pour clore les enquêtes ouvertes. Les Américains nous ont promis qu’ils ne donneraient aucune garantie significative aux Iraniens au cas où [les États-Unis] décideraient de quitter à nouveau l’accord. »
« Et les États-Unis ne se précipitent pas pour lever les sanctions contre l’Iran. Cette situation n’est pas satisfaisante pour le président iranien, ce qui a entraîné des retards dans l’accord. »
Jeudi, Israel Hayom a rapporté que la sous-secrétaire d’État américaine Wendy Sherman – une fervente partisane de l’accord sur le nucléaire – a déclaré lors de conversations à huis clos que les pourparlers à Vienne ne sont pas proches d’une percée, rassurant les sénateurs démocrates qu’il n’y aura pas de nouvel accord avant les élections de novembre.
