Selon le New York Times, un officiel de l’armée israélienne, qui n’a pas divulgué son identité, aurait confié à son éditorialiste Thomas Friedman, qu’il s’agissait bien d’une frappe israélienne qui avait touché la base aérienne T-4 de Tiyas dans la province de Homs en Syrie le 9 avril dernier, deux jours après l’attaque au gaz chimique par l’armée d’Assad qui a fait une cinquantaine de morts.
“C’est la première fois que nous attaquons des cibles iraniennes réelles, à la fois des installations et des personnes” aurait déclaré un responsable militaire israélien à l’éditorialiste du New York Times Thomas Friedman.
La chaîne de télévision Al-Mayadine avait alors informé que les missiles avaient frappé la base aérienne de Tiyas dans la province syrienne de Homs après avoir survolé le Liban depuis la Méditerranée. Elle avait également confirmé plusieurs blessés et 14 personnes tuées.
L’officiel israélien aurait donc expliqué au New York Times que les frappes israéliennes étaient une réponse à l’envoi, le 10 février dernier, d’un drone iranien en territoire israélien abattu par un hélicoptère Apache de Tsahal alors qu’il transportait, toujours selon l’officiel de l’armée israélienne, des explosifs.
« A Tiyas, c’était la première fois que nous attaquions en direct des cibles iraniennes (à la fois des installations et des gens) », a déclaré la source militaire israélienne au New York Times.
Toujours selon le journaliste du New York Times, auteur de l’article, Thomas Friedman, les sept Iraniens tués appartenaient à la Force Qods, force spéciale du Corps des Gardiens de la Révolution islamique.
Source www.tel-avivre.com