Manquement de communication entre Tsahal et la police : un rapport accable les services de sécurité israéliens
Un récent rapport a révélé des lacunes importantes dans la communication entre les services de sécurité israéliens concernant l’attaque qui a eu lieu lors de la fête de Nova le 7 octobre. Le rapport suggère que si les informations détenues par Tsahal avaient été communiquées à la police à temps, il aurait été possible d’éviter la perte tragique des 364 vies civiles et des 44 otages capturés pendant l’invasion du Hamas.
Selon les informations diffusées par la chaîne 12, des signaux inquiétants avaient été détectés dès la nuit du 6 au 7 octobre. Les services de renseignements de Tsahal avaient repéré une activité suspecte : un nombre significatif de cartes SIM de téléphones israéliens s’allumant à Gaza, ce qui a suscité des préoccupations quant à une potentielle infiltration. Malgré ces avertissements, la police affirme n’avoir pas été pleinement informée de la gravité de la situation, ce qui aurait pu permettre d’évacuer les participants de la fête avant l’attaque.
Cette omission de communication a conduit à une conférence téléphonique entre les principaux responsables de Tsahal et du Shin Bet, où il a été décidé de discuter davantage de la situation le lendemain. Cependant, ni Tsahal ni le Shin Bet n’ont alerté la police sur les risques potentiels, ce qui a laissé la fête de Nova vulnérable à l’attaque.
Le déni des autorités militaires quant à leur responsabilité dans cette omission a été renforcé par le retard dans la publication des résultats de l’enquête. Initialement prévu pour juin, le rapport officiel sur l’incident tarde à être publié, laissant place à des fuites d’informations qui façonnent l’opinion publique avant l’annonce officielle.
Des accusations ont été portées contre Tsahal et le Shin Bet pour avoir manqué à leur devoir d’informer la police, alors que certains responsables de Tsahal avaient précédemment blâmé la police pour sa lente réaction et sa responsabilité dans l’organisation de l’événement dans une zone jugée dangereuse.
Le rapport a également critiqué la lenteur de la réponse de la police et de Tsahal une fois l’attaque en cours. Le chef de la police de l’époque, Kobi Shabtai, n’a contacté les responsables militaires qu’à 11h45, un délai qui a rendu les secours insuffisants pour sauver de nombreux participants. En parallèle, le manque d’actions décisives de la part des responsables de Tsahal a aggravé la situation.
En conclusion, le rapport met en lumière des failles critiques dans la coordination et la communication entre les différents services de sécurité israéliens, soulignant l’importance d’une meilleure collaboration pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
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