Illustration : le site News 12
Personne n’a de doute que le cas de Mendelblith demande à être étudié, et si possible par des gens indépendants du système et sans a-priori politique. On entend souvent ces temps-ci une telle exigence, et elle est plus que raisonnable. Là, un nouveau chapitre a été ouvert à l’égard du cas en question, et il laisse à nouveau d’inquiétantes pensées quant à ce qui se passe derrière les barreaux de l’establishment du pays et de ce que l’on nomme (à juste titre, en particulier dans le sens français du terme) la « clique juridique » locale…
Deux journalistes de News 12, Guy Peleg et… Amit Ségal (normal, non ?), ont publié un long entretien téléphonique entre Mendelblith, alors conseiller juridique du gouvernement, et Afi Navé, alors le président du regroupement des avocats israéliens, et actuellement… poursuivi pour diverses malversations. Il date de 2015. Il ressort de cette conversation que Mendelblith se sentait poursuivi par celui qui était alors le procureur de la République, Shaï Nitsan, en suite à sa conduite dans l’affaire Herpez, et faisait preuve d’une très grande incertitude quant à son avenir, du fait des éventuelles mauvaises conduites de Mendelblith dans cette sombre affaire (ne nous demandez pas de vous expliquer de quoi il s’agit…).
L’un dans l’autre, il ressort de cette news qu’en fait Mendelblith sentait le couteau sur la gorge, et était plus qu’embêté par ce gros sac d’affaires sales qu’il portait sur son dos.
De toute évidence, il ne s’agit que d’un cas parmi d’autres de dossiers montés contre une personne par l’establishment, afin de faire marcher cet individu dans la direction qu’on attend de lui. Alors, il y a deux solutions : soit on accepte, et on fonctionne « comme il faut », ce qui permet à l’establishment de continuer sur sa route (ce qui l’amène actuellement à vouloir diriger l’ensemble du pays !), soit on le refuse. Mais rares sont ceux qui parviennent à tenir le cou ! Mendelblit n’en fait pas partie. Et exceptionnels sont ceux dont on sait qu’ils ont eu droit à une telle pression, et qu’ils ont refusé de céder.
Tiens, l’un d’entre eux est fort connu : il s’appelle Biniamin Netaniahou… Que l’on nous permette de le dire, et même si le public orthodoxe en veut pas mal au Premier ministre pour diverses raisons, sur ce plan-là, Netaniahou non seulement résiste de manière remarquable, mais encore il est notre dernier espoir de repousser enfin l’emprise de cet establishment sur le pays et sur notre vie (étant entendu le nombre de fois où la Cour suprême s’est permise d’aller contre tous les éléments qui composent la vie juive telle que nous la concevons, ou, plutôt, quand a-t-elle accepté de nous donner raison ? Ou encore quand a-t-elle permis de punir les arabes et de les contenir, elle n’a cesse d’entraver toute conduite qui va à l’encontre de criminels patentés émanant de leurs rangs, à l’aide des destructions de leurs maisons) !
Mendelblith a cédé, totalement. C’est dramatique.
Comment un gars d’apparence religieuse peut-il continuer à oeuvrer et à aller contre la vois juste et honnête d’une telle manière ? C’est totalement incompréhensible.
Ah, sa réaction à la difusion de cet entretien ? Que l’on ne s’en fasse pas, la pression qu’imprimait Shaï Nitsan sur lui n’avait aucune influence, et il a continué à fonctionner en toute droiteté… Mieux que cela on ne pouvait imaginer !
Ne prions-nous pas, trois fois par jour, pour que l’Eternel « remette en place Ses juges, comme à l’origine » ? Il faut absolument penser à des situations de cet ordre dans cette prière, car c’est exactement ce dont nous avons besoin, que le système juridique actuel, qui s’avère de plus en plus pourri, soit enfin balayé au profis de juges et de dirigeants propres, nets, ne visant qu’à faire la Volonté divine et à diriger le peuple dans la dignité et l’objectivité, dans le but suprême d’apporter au peuple les éléments dont il a besoin dans sa vie !