Cela devient une habitude : un nouveau tunnel en provenance de la Bande de Gaza a été détruit, le cinquième en quelques semaines. Mais nul doute qu’il ne s’agit pas simplement de la destruction d’un tunnel de plus : une telle intervention signifie un danger de moins, et une preuve de plus que ce travail de sape effectué par le ‘Hamas, avec folie et persévérance, finit par perdre son impact, et son efficacité est en train de se dissiper. Ceci, au grand dam de ce groupe terroriste et de ses patrons iraniens, qui ont jugé bon d’investir des sommes considérables pour les creuser…
L’armée a déclaré avoir fait pénétrer du produit de nature non proclamée dans ce tunnel, dont la sortie donnait déjà sur le territoire israélien, afin d’arriver à l’intérieur du tunnel, jusqu’à, semble-t-il, un point de rencontre avec d’autres branches. Le tout a engendré une explosion détruisant ce nouveau danger, et endommageant d’autres axes du même ordre.
Le ministre de la Défense, Liebermann, a déclaré que ce tunnel était le plus long et le plus sophistiqué découvert jusqu’à présent. L’argent pour le creuser ? « Il provient de l’aide internationale accordé aux habitants de la bande de Gaza après le précédent conflit armé »…
Il aura donc servi à autre chose.
Il se peut du reste que la présente conduite du ‘Hamas, consistant à envoyer des milliers de manifestants en direction de la frontière avec Israël, est également fonction de ce grand échec sous-terrain. La voie des tunnels est de plus en plus inutilisable.