Après la révélation des documents problématiques sur la conduite des affaires du haut dirigeant du Likoud Nir Barkat (notre photo), ce qui a provoqué une vague de réactions à son encontre, le député répond : « Vous savez très bien d’où viennent les tentatives d’élimination des dirigeants de droite et du Likoud. »
Nir Barkat Photo : Adina Wallman, porte-parole de la Knesset
Après que près de 12 millions de documents aient été divulgués, révélant les secrets financiers de 35 dirigeants mondiaux actuels et passés, plus de 330 responsables publics dans plus de 90 pays, dont le maire de Jérusalem et le député du Likud Nir Barkat.
Les documents révélés à propos de Barkat ont révélé la conduite problématique de quelqu’un qui se considère un jour comme le remplaçant de Netanyahu pour le Likoud, voire Premier ministre. Les documents révèlent que pendant le mandat de Barkat en tant que maire de Jérusalem, il possédait des actions, qu’il prétendait être aveuglément loyales, comme ce fut le cas lorsqu’il a été élu à la Knesset, mais il s’est avéré que les actions étaient en fiducie avec nul autre que son partenaire commercial, son frère Eli Barkat.
Les documents très problématiques qui ont été dévoilés ont suscité une vive vague de réactions contre Barkat, l’obligeant à répondre aux accusations. Barkat a choisi de répondre sur Twitter et a accusé : « Chers amis, je ne suis pas surpris par les attaques contre moi maintenant, vous savez très bien d’où viennent les tentatives d’éliminer les dirigeants à droite et au Likoud. Contrairement aux calomnies et mensonges publiés. dans les médias, je paie mes impôts exclusivement en Israël. »
Il a ajouté en réponse : « D’après une enquête que j’ai menée ce matin, au fil des ans, j’ai payé plus d’un demi-milliard de NIS d’impôts à l’État d’Israël. Nos entreprises ont payé des milliards de shekels d’impôts, créé des dizaines de milliers d’emplois et employé des dizaines de milliers d’Israéliens qui paient également de nombreux impôts à l’Etat. »
Enfin, Barkat a écrit : « Dans ma jeunesse, mon père a payé beaucoup d’impôts dans l’État d’Israël et grâce à cela, j’ai pu travailler dans la fonction publique pour un shekel par an. Je suis fier du privilège de remplir la bénédiction de mon père et de servir le peuple d’Israël et l’État d’Israël pour un shekel par an. »
Comme on dit chez nous, p’t-être ben que oui, p’t-être ben que non.