Dimanche dernier, Marwan Barghouthi a signé un éditorial dans le New York Times dans lequel le terroriste du Fatah, accuse Israël de maltraiter les prisonniers palestiniens et dans lequel il explique pourquoi il appelle à une grève de la faim massive des prisonniers palestiniens.
Dimanche, le New York Times a donné une tribune libre à un terroriste sans expliquer que celui-ci avait planifié et exécuté de sang froid des juifs simplement parce qu’ils étaient Juifs. Barghouthi était le chef de la branche armée du Fatah, les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, il a été condamné en 2004 à la prison à vie pour sa participation à des attentats terroristes qui ont coûté la vie à de nombreux civils israéliens.
Barghouthi, dans son article, appelle les prisonniers palestiniens détenus en Israël à faire une grève de la faim en affirmant en autres que les tribunaux israéliens ne sont que des «instruments de l’occupation militaire et coloniale» qui n’appliquent pas la justice d’un état démocratique. Dans l’article, Barghouthi accuse aussi Israël de commettre de « graves infractions » aux conventions de Genève en commettant « des traitements inhumains et dégradants sur les prisonniers ». Selon lui Israël serait aussi coupable d’« apartheid judiciaire en fournissant une impunité aux Israéliens qui commettent des crimes contre les Palestiniens ».
En outre l’article mentionne juste la peine de prison de Marwan Barghouthi en omettant d’évoquer les accusations pour lesquelles le terroriste a été condamné sans expliquer non plus qu’il avait refusé d’être défendu lors de son procès et qu’avait également refusé de reconnaître la compétence et la légitimité du tribunal israélien. Cerise sur le gateau, à la fin de l’article, le New York Times présente tout simplement le terroriste comme « un dirigeant et parlementaire palestinien » (plus c’est gros et plus ca passe).
A la suite de nombreuses critiques, plaintes et indignations, le journal a finalement publié lundi un article qui mentionne les condamnations et les meurtres et de Barghouthi mais il n’en reste pas moins qu’en se faisant le porte-voix du terrorisme, un grand quotidien lui a, une fois de plus, donné une veritable légitimité.
Benjamin Netanyahou a déclaré hier soir en réaction à l’article du New York Times : « Si Barghouti est un leader alors Assad est un pédiatre» en ajoutant : « Ce sont tous les deux des meurtriers et des terroristes ».
Un millier prisonniers associés au Fatah ont pris part à la grève contre la faim et les autorités israéliennes ont transféré Barghouti vers une nouvelle prison, où il sera placé en isolement.
Tel-Avivre – la rédaction –