Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas aurait rencontré le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman à Riyad en novembre dernier pour évoquer un plan de paix plus favorable à Israël que l’initiative de paix arabe de 2002 avec la ville d’Abu Dis près de Jérusalem comme capitale d’un futur Etat palestinien, les implantations juives de Judée-Samarie qui, pour la plupart, ne seraient ni détruites ni déplacées et pas de « droit au retour » palestinien, a rapporté le New York Times.
Le nouveau plan, présenté à Abbas par Mohammed bin Salman à Riyad, énonce les fondements sur lesquels reposerait tout futur État palestinien selon le royaume saoudien et suggère que la banlieue de Jérusalem-Est, Abu Dis, puisse être une future capitale palestinienne a rapporté ce dimanche dans ses colonnes le New York Times. En outre, ce plan ne prendrait aucune disposition sur « un droit au retour des Palestiniens » et ne découperait pas les frontières non contiguës de Judée Samarie. Enfin, la proposition laisserait la majorité des implantations israéliennes intactes. Dans ce cadre Mohammed bin Salman aurait offert une énorme somme d’argent et deux mois à Abbas pour accepter l’offre.
Plus tard, la Maison-Blanche par l’intermédiaire de son porte-parole Joshua Raffel, ainsi que le gouvernement saoudien par son ambassadeur aux Etats-Unis, le prince Khalid bin Salman, auraient tous deux nié la véracité de tels accords.