La dernière déclaration plus que maladroite de Mahmoud Abbas a fait le tour du monde, et a terriblement indisposé le public. L’une des réactions les plus virulentes a été sans doute celle du New York Times.
Dans ce discours prononcé devant son assemblée, Abbas a baissé le voile, se présentant sous sa forme la plus sincère, et prouvant de manière définitive qu’il n’y a pas, pour Israël, à qui parler du côté palestinien ! Un discours antisémite du niveau le plus bas.
Abbas a déjà en fait annoncé la couleur dans les années 80, en publiant un travail universitaire dans lequel il remettait en question le chiffre de six millions de morts. Quand il a pris la relève d’Arafat, il a toutefois changé de cap, comprenant qu’une telle position n’était pas très acceptable…
Depuis lors, et surtout depuis 2014, les discussions et les projets d’accord vont de plus en plus mal, quand également les nations arabes elles-mêmes ont perdu patience, et ne s’intéressent plus à ce sujet. Même le prince héritier saoudien a ouvertement critiqué les Palestiniens face à des interlocuteurs juifs américains : ils ne savent que se plaindre, et ont repoussé toute initiative positive durant toutes ces années. Trump, pour sa part, a ajouté à la déconfiture des Palestiniens en s’engageant à déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem.
De plus, décrit cet important journal, Abbas n’a en rien fait évoluer les structures politiques de son propre peuple, connue comme particulièrement véreuses. Son peuple perd également patience.
Arrivé à un âge avancé, et attaqué de toutes parts, Abbas s’est laissé aller à un discours inadmissible, prouvant que l’heure est venue pour lui de déposer les armes.
Les Palestiniens ont besoin d’un dirigeant énergique, droit et intelligent, qui puisse mener son peuple vers la paix et le développement, conclut le New York Times.
Ajoutons que nous sommes assez sceptiques quant à la possibilité de trouver une telle personne… Il est vrai qu’actuellement l’incroyable s’est produit en Arabie Saoudite, avec l’arrivée au pouvoir du prince Mohammed ben Salmane, mais est-ce réellement un miracle qui peut se produire ailleurs aussi ?
