Dans un contexte de tensions croissantes et d’escalade sécuritaire, le ministre de l’Éducation Yoav Kish a exprimé son désaccord concernant l’intention présumée du Premier ministre Benjamin Netanyahou de limoger le ministre de la Défense Yoav Galant. Lors de son intervention dans l’émission « Meet the Press » diffusée sur la Douzième chaîne, Kish a déclaré qu’ « il faut éviter de remplacer un ministre de la Défense en temps de guerre ».
Cette critique intervient suite à des informations révélées par Walla!, indiquant que Netanyahou envisageait de renvoyer Galant à son retour des États-Unis. Toutefois, en raison de la situation sécuritaire actuelle, Netanyahou a décidé de repousser cette décision. Des sources proches du Premier ministre ont affirmé que le limogeage de Galant n’était pas une question de « si », mais de « quand ».
La journaliste de « Maariv », Anna Barski, a rapporté que parmi les alternatives envisagées pour éviter les retombées publiques d’un tel limogeage, la seule option jugée acceptable par les proches de Netanyahou serait l’adhésion du parti de droite de Gideon Sa’ar, l’Union Nationale, au gouvernement et à la coalition. Cette solution permettrait de remplacer Galant sans provoquer de nouvelles turbulences politiques.
Depuis le premier incident de « nuit du limogeage » où Galant avait été maintenu à son poste, Netanyahou et son entourage semblent vivre un véritable traumatisme. Malgré sa méfiance envers Galant, Netanyahou hésite à le renvoyer sans une justification suffisamment convaincante pour le public. Les contraintes de coalition, telles que l’ajout d’un autre parti impliquant des changements au sein du gouvernement, apparaissent comme une excuse idéale. Cependant, cette solution circule depuis des semaines sans concrétisation.
Ainsi, tandis que les spéculations continuent, la situation sécuritaire et politique en Israël reste délicate. Le maintien ou non de Galant à son poste de ministre de la Défense pourrait avoir des répercussions significatives sur la stabilité du gouvernement et la gestion des défis sécuritaires actuels.