Netanyahou répond aux pressions : « La communauté internationale essaie de provoquer des élections et de mettre un terme à la guerre »

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a durement attaqué la communauté internationale et a déclaré : « Votre mémoire est si courte ? Avez-vous oublié si vite le 7 octobre, le plus terrible massacre commis contre les Juifs depuis la Shoah ? » Il accuse : « La communauté internationale essaie de provoquer des élections et de mettre un terme à la guerre. »

Be’hadré ‘Harédim – Avraham Freind – Premier ministre Netanyahou Photo de : Nimrod Klikman, POOL

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a évoqué les pressions internationales ce matin (dimanche) au début de la réunion du cabinet et a attaqué : « Votre mémoire est si courte ? Avez-vous oublié si vite le 7 octobre, le plus terrible massacre commis contre les Juifs depuis la Shoah ? »

Au début de son intervention, le Premier ministre a déclaré : « Depuis le début de la guerre, nous combattons sur deux fronts : le front militaire et le front politique.

« Sur le plan politique, nous avons jusqu’à présent réussi à permettre à nos forces de combattre d’une manière sans précédent pendant cinq mois complets. Mais ce n’est un secret pour personne que les pressions internationales à notre encontre s’accentuent.

« Certains membres de la communauté internationale tentent d’arrêter la guerre maintenant, avant que tous ses objectifs ne soient atteints. Ils le font en lançant de fausses accusations contre Tsahal, contre le gouvernement israélien et contre le Premier ministre israélien.

« Ils le font en essayant de provoquer des élections maintenant, en pleine guerre. Et ils le font parce qu’ils savent que les élections actuelles mettront fin à la guerre et paralyseront le pays pendant au moins six mois.

« Alors soyons clairs », a ajouté Netanyahou : « Si nous arrêtons la guerre maintenant, avant que tous ses objectifs ne soient atteints, cela signifie qu’Israël a perdu la guerre, et nous ne le permettrons pas. à ces pressions, et nous n’y céderons pas.

« Au contraire, cette simple vérité ne fait que renforcer notre détermination de continuer à résister aux pressions et à lutter jusqu’au bout, jusqu’à la victoire absolue. Aucune pression internationale ne nous empêchera d’atteindre tous les objectifs de la guerre : l’élimination du Hamas, la libération de tous nos otages et garantir que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. »

Netanyahou a précisé : « Pour ce faire, nous opérerons également à Rafah. C’est le seul moyen d’éliminer le reste des bataillons meurtriers du Hamas, et c’est le seul moyen d’appliquer la pression militaire nécessaire pour libérer toutes nos personnes enlevées.

« À cette fin, nous avons approuvé les plans opérationnels d’action à Rafah, y compris la promotion des mesures d’évacuation de la population civile des zones de combat. C’est une étape nécessaire vers une action militaire. »

Selon lui, « ceux qui disent que l’opération à Rafah n’aura pas lieu sont les mêmes qui ont dit que nous n’entrerons pas dans Gaza, que nous n’opérerons pas à Shifaa, que nous n’opérerons pas à Khan Yunes mais nous le ferons. Les combats ne reprendront pas après le cessez-le-feu. C’est pourquoi je le répète : nous opérerons à Rafah. Cela prendra quelques semaines, et cela arrivera.

« Et à nos amis de la communauté internationale, je dis : avez-vous la mémoire si courte ? Avez-vous si vite oublié le 7 octobre, le massacre le plus horrible commis contre les Juifs depuis la Shoah ?  Si vite êtes-vous prêts à refuser à Israël le droit de se défendre contre les monstres du Hamas ? Avez-vous perdu votre conscience morale si rapidement ?

« Au lieu de faire pression sur Israël, qui mène une guerre injuste, contre un ennemi on ne peut plus cruel, dirigez votre pression contre le Hamas et son patron, l’Iran. Ce sont eux qui représentent un danger pour la région et le monde entier.

« Quoi qu’il en soit, nous ferons face à toutes les pressions et, avec l’aide de D’, nous continuerons à lutter ensemble jusqu’à la victoire complète », a déclaré le Premier ministre.

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