Netanyahou a invité Ben Gvir à une réunion dans son bureau afin qu’il lise le projet d’accord qui était en train d’être conclu ce matin. • Au bureau du Premier ministre, Ben Gvir a reçu un message indiquant que le projet d’accord ne comprend pas de clause qui inclut un arrêt de la guerre, et que les autres clauses ne constitueront pas un « accord de promiscuité »
JDN – Benjamin Berger
Après les menaces de démission du gouvernement suite aux grandes lignes de l’accord publiées ce week-end, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a invité le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir à une réunion dans son bureau afin qu’il lise le projet d’accord qui a été en formation ce matin.
Le Bureau du Premier ministre a envoyé un message à Ben Gvir selon lequel, contrairement aux propos du président Biden, il n’y a aucune clause dans le projet d’accord qui inclut l’arrêt de la guerre, et que les autres clauses ne constitueront pas un « accord de promiscuité ».
Au cours des deux derniers jours, Ben Gvir a publié deux déclarations contre l’accord et a affirmé que « l’accord, tel que ses détails ont été publiés aujourd’hui, signifie la fin de la guerre et l’abandon de la dissolution du Hamas. Il s’agit d’un accord de promiscuité, qui constitue une victoire pour le terrorisme et un danger pour la sécurité de l’État d’Israël. Accepter un tel accord ne constitue pas une victoire absolue, mais une défaite absolue.
« Nous ne permettrons pas la fin de la guerre sans l’élimination complète du Hamas. Si le Premier ministre met en œuvre l’accord de promiscuité dans les conditions publiées aujourd’hui, qui signifient la fin de la guerre et le renoncement au Hamas, Otzma Yehudit dissoudra le gouvernement », a précisé le ministre de la Sécurité nationale.
NDLR : Si effectivement il n’y a rien de précisé quant à la fin des combats, il ne reste juste qu’à se demander de qui on se moque : de Ben Gvir, ou du ‘Hamas…