En toile de fond de la manifestation à Tel-Aviv contre la réforme judiciaire, qui a viré à la violence, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’en est pris au chef de file de l’opposition Yair Lapid : « Il ne veut pas parvenir à un accord ».
Hidabrouth – Gaby Schneider – Illustration : shutterstock
A midi (mercredi), le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est adressé à la manifestation de Tel-Aviv contre la réforme judiciaire, qui a viré à la violence, et a accusé le chef de l’opposition Yair Lapid de tenter de faire dégénérer Israël dans l’anarchie.
Dans une déclaration aux médias de la Knesset, Netanyahu a déclaré : « L’État d’Israël a agi avec force lorsque les manifestations sont venues de l’autre côté de la politique. Peu importe de quel côté elles venaient. La loi doit être respectée.
« Il est interdit de battre des policiers, il est interdit de perturber la vie de l’État, de bloquer les routes principales », a ajouté Netanyahu. « Je comprends qu’il y a quelqu’un ici qui a l’intention de créer l’anarchie, et il s’appelle Yair Lapid, il le dit clairement. Il ne veut pas parvenir à un accord, il ne répond pas à nos appels répétés et sincères au dialogue. Il vise à tout empêcher, et il veut simplement engendrer une crise gouvernementale. Je dirais une crise constitutionnelle, parce qu’à travers cela, il entend parvenir à de nouvelles élections.
« Personne ne veut faire dégénérer notre pays en anarchie, nous avons de grandes tâches. Ici, à ces moments-là, nous avons été informés que nous avons capturé certains des meurtriers qui ont assassiné notre peuple. Quiconque fait cela a du sang dans la tête. Nous les attrapons, nous les atteignons. Nous avons des tâches communes, nous avons une sécurité commune, nous avons un avenir commun – et il est temps d’arrêter l’anarchie », a conclu Netanyahu.
Lapid a répondu sur Twitter aux propos du Premier ministre : « Netanyahu, la seule anarchie ici est produite par le gouvernement dont vous avez perdu le contrôle. Bibi, quiconque a laissé Ben Gvir jouer avec des explosifs savait que cela se terminerait par une explosion ».
Auparavant, Netanyahu avait apporté son soutien au ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et au commissaire de police Kobi Shabtai : « Nous n’accepterons pas la violence contre les policiers, les barrages routiers et la violation flagrante des lois de l’État. Le droit de manifester n’est pas le droit à l’anarchie. J’apporte tout mon soutien au ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir, au commissaire de police et aux officiers de la police israélienne, qui travaillent contre les contrevenants qui perturbent la vie quotidienne des citoyens israéliens. »
