Le Premier ministre Benjamin Netanyahou fait une déclaration aux médias : « Les pressions internationales s’accentuent sur nous. La victoire nécessite l’élimination de tous les bataillons du Hamas, tant au centre de la bande de Gaza qu’à Rafah. » • « Des élections générales pendant la guerre signifieraient la défaite d’Israël, et c’est le rêve de Sinwar, de Nasrallah et de l’Iran. »
Haredim 10
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a fait une déclaration aux médias ce soir (jeudi), faisant référence à la poursuite des combats dans la bande de Gaza et aux otages.
Au début de son discours, Netanyahou a évoqué l’attaque survenue à la station-service d’Eli : « Je voudrais présenter mes condoléances aux familles des personnes assassinées lors de l’attaque près d’Eli. Que D’ venge leur sang. »
Il a ajouté : « La liberté d’action des forces de sécurité est sans précédent depuis la création de l’Etat ». Cependant, Netanyahou a déclaré : « Les pressions internationales sur nous s’accentuent. La victoire nécessite l’élimination de tous les bataillons du Hamas, tant au centre de la bande de Gaza qu’à Rafah. »
Il a déclaré à propos des otages : « Le retour de toutes nos personnes enlevées est un objectif sacré. J’exige de connaître les noms de tous les otages vivants qui seront libérés dans le cadre de l’accord. Nous n’avons pas encore reçu de réponses. »
Il a souligné : « Il est trop tôt pour savoir si nous parviendrons à parvenir à un accord. Nous ne céderons pas face aux exigences illusoires du Hamas. Nous sommes déterminés à tous les ramener, avec ou sans plan. »
Selon lui, « nous atteignons les objectifs de la guerre grâce à la bravoure de nos combattants et à l’unité qui existe en nous. Lorsque nous sommes unis, nous sommes très forts. Depuis le début de la guerre, nous avons découvert une merveilleuse unité sur le champ de bataille et dans la société en Israël, qui étonne aussi bien nos ennemis que nos amis. »
Le Premier ministre a commenté la loi sur la conscription : « Je chéris profondément l’étude de la Tora de nos frères orthodoxes et leur enrôlement dans les organisations de secours, mais il est impossible d’ignorer le sentiment dominant dans le public quant à l’écart dans la répartition du fardeau. Le public orthodoxe reconnaît également cette nécessité et il est juste de changer la situation. Des objectifs ont été fixés pour le recrutement des orthodoxes dans l’armée israélienne et dans la fonction publique, ainsi que les moyens d’assurer la réalisation de ces objectifs », a-t-il ajouté.
Selon lui, « il est possible d’obtenir une majorité à la Knesset pour cet arrangement, mais il est également possible de l’obtenir sans diviser le peuple. Il est clair pour moi qu’il est impossible de parvenir à un accord absolu. Dans une démocratie, il y a le consentement de la majorité. Ceux qui exigent un accord absolu ne veulent pas parvenir à une solution. Il y aura toujours ceux qui s’y opposeront – savez-vous où il y a un accord complet ? En Corée du Nord. Il suffit que quelqu’un au sein de la coalition ait un intérêt à organiser les élections, alors nous serons entraînés vers les élections. »
Netanyahou a mis en garde contre les élections générales pendant la guerre : « Les élections générales signifient la fin de la guerre, ce qui signifie la défaite pour Israël. La paralysie de l’État pendant au moins six mois, au cours de laquelle le gouvernement de l’État et la Knesset seront paralysés, et les mains du gouvernement seront liées. Il ne pourra pas prendre de décisions.
« Lors des élections législatives, il n’y aura pas seulement un débat. Il y aura des émotions, des camps et de la défiance. Cela ne doit pas nous arriver pendant la guerre, alors que nous sommes si près de la victoire. Des élections générales pendant la guerre signifieraient la défaite d’Israël, et c’est le rêve de Sinwar, de Nasrallah et de l’Iran. Ils n’attendent que ça. »
En réponse à une question de « Kan Hadachoth » sur les restrictions du Ramadan sur le Mont du Temple, Netanyahou a déclaré que « le ministre Ben Gvir n’a pas été exclu des discussions. Nous tiendrons une autre discussion la semaine prochaine et autoriserons la liberté de culte sous réserve de conditions de sécurité. Si l’État d’Israël n’était pas souverain sur le Mont du Temple, il n’y aurait pas de liberté de culte. »
En réponse à la question d’Israël Hayom – comment les citoyens d’Israël, dont certains ont perdu confiance dans le gouvernement, savent-ils qu’il ne poursuit pas la guerre pour des raisons politiques visant à empêcher les élections ?, Netanyahou a répondu : « Je veux continuer la guerre pour y mettre fin. S’il y a des élections, tout sera paralysé. Je vois les documents de renseignement. Nos ennemis prient seulement pour que nous atteignions un tel arrêt. S’il y a quelqu’un qui a des considérations politiques, ce sont ceux qui veulent nous entraîner aux élections en pleine guerre, alors que nous sommes sur le point de remporter la victoire. »
