Pendant de nombreuses minutes, les nombreuses personnes présentes dans la salle du congrès remplie à ras bord se sont levées et ont acclamé le Premier ministre | Netanyahou a raconté des histoires héroïques sur les combattants de Tsahal et a présenté certains d’entre eux présents dans la salle | Noa Argamani a reçu de nombreux applaudissements lorsque Netanyahou a raconté son histoire. Plus tard, Netanyahou a lancé une attaque sévère contre les manifestants propalestiniens aux États-Unis : « Les idiots utiles de l’Iran »
Kikar haChabbath – Israël Gradvahl
Pour la quatrième fois de son mandat de Premier ministre israélien, ce soir (mercredi), le Premier ministre Benjamin Netanyahou a prononcé un discours devant les deux chambres du Congrès américain, à Washington, DC.
À l’extérieur de la salle, parallèlement aux manifestations de soutien, des manifestations contre Netanyahou ont eu lieu. Les agents de la police du Capitole ont utilisé du gaz poivré contre les manifestants qui ont commencé à se comporter violemment.
Peu après 21 heures, heure d’Israël, Netanyahou est entré dans la salle, qui était remplie à ras bord, et a été accueilli par un tonnerre d’applaudissements et de forts sifflets. Pendant de nombreuses minutes, il a serré la main des personnes présentes et a agité la main dans des gestes d’encouragement.
Plus tôt, l’épouse du Premier ministre, Mme Sara Netanyahou, est entrée dans la salle. Outre elle, le fils du Premier ministre, Yair, était également présent dans la salle, aux côtés de Noa Argamani et de son père.
Netanyahou a ouvert le discours en décrivant le déclenchement de la difficile guerre de Sim’hath Tora et les atrocités commises dans l’enveloppe de Gaza et a déclaré qu’aujourd’hui nous sommes à un carrefour historique, où se déroule une confrontation entre « la civilisation et la barbarie », comme il l’a dit.
Plus tard dans son discours, il a mentionné Noa Argamani, présente dans la salle. Netanyahou a parlé de la mère de Noam, décédée d’un cancer, et de sa dernière demande : serrer sa fille dans ses bras avant son départ. La foule se leva et acclama longuement Noa.
Le Premier ministre a également évoqué les efforts visant à ramener les personnes enlevées et a noté qu’il avait promis aux familles qu’il ne se reposerait pas jusqu’au retour des otages.
Au cours du discours, il a mentionné un certain nombre de soldats et de guerriers qui ont combattu courageusement lors des batailles de Sim’hath Tora. L’un d’eux était Avi’hai, dont la famille venait d’Éthiopie. Avi’hai a couru Sim’hath Tora pour sauver les Juifs, sans que personne ne le lui demande.
Un soldat bédouin, Ashraf Albehir, qui a combattu à Sim’hath Tora et a farouchement défendu le kibboutz Beéri, a également été mentionné par Netanyahou, sous les applaudissements répétés de la foule.
Netanyahou a remercié Biden pour ses efforts pour rendre les personnes enlevées et a déclaré qu’il n’oublierait jamais sa visite en Israël après le massacre.
Plus tard dans son discours, il a également évoqué les manifestants propalestiniens, affirmant que ceux qui soutiennent le Hamas et se rangent du côté du terrorisme devraient « en avoir honte ». Il a également déclaré que l’Iran finance les manifestations, y compris celles qui ont lieu « en ce moment même, ici, devant ce bâtiment ».
Il a également déclaré que le slogan « Plus jamais ça », faisant référence aux leçons de l’Holocauste, s’adresse à notre présent. « Plus jamais ça, c’est maintenant ! » » a déclaré Netanyahou – et a de nouveau reçu de vifs applaudissements.
Dans son discours, le Premier ministre a abordé les allégations contre Israël, entendues à La Haye, selon lesquelles Israël est coupable du mal à Gaza. Netanyahou a mentionné les dizaines de milliers de camions d’aide qu’Israël a autorisés à entrer à Gaza et a déclaré que s’il y a des Gazaouis qui ne reçoivent pas assez de nourriture, c’est à cause du Hamas.
Netanyahou a également déclaré que, quelle que soit la pression exercée sur Israël, « nous ne permettrons pas que le massacre de Sim’hath Tora se répète, nous ne permettrons pas au Hamas de rester au pouvoir à Gaza ».
Netanyahou a également exprimé des critiques implicites à l’égard du président américain Biden, lorsqu’il a évoqué les combats à Rafah. Il a déclaré que le nombre de victimes à Rafah est faible, même si « certains ont affirmé qu’il n’était pas possible d’évacuer un million de personnes de Rafah ».
Netanyahou a remercié les États-Unis pour leur soutien et a déclaré que « notre guerre est votre guerre ». Selon lui, « si Israël échoue à La Haye, l’Amérique sera la suivante ».
Le Premier ministre a également demandé la poursuite de la fourniture d’armements. « Donnez-nous votre aide et nous terminerons le travail », a-t-il déclaré au public enthousiaste. Netanyahou a également déclaré que si le Hamas rendait les personnes enlevées, il pourrait mettre fin à la guerre immédiatement, mais le Hamas ne se rendrait pas tant qu’ils ne seraient pas détruits. Et qu’Israël ne fera aucun compromis sur autre chose que la victoire absolue.
Netanyahou a également abordé la question du lendemain dans son discours, affirmant que ceux qui devraient diriger Gaza sont un gouvernement civil qui n’aspire pas à détruire Israël.
Par la suite, Netanyahou a condamné la tentative d’assassinat de Trump et l’a remercié d’avoir reconnu le Golan pendant son mandat de président et d’avoir transféré l’ambassade à Jérusalem. « Notre collaboration ne sera jamais brisée », a déclaré Netanyahou, encore une fois acclamé par la foule.
À la fin de son discours, Netanyahou a remercié les États-Unis pour leur soutien et est resté plusieurs secondes sous les applaudissements du public. L’ensemble du discours a duré près d’une heure, exactement cinquante-cinq minutes.
Le président Yits’hak Herzog a réagi au discours de Netanyahou : « Je salue le discours important du Premier ministre Netanyahou devant une session conjointe du Congrès américain. Le retour immédiat et urgent des personnes enlevées doit être au cœur de l’agenda mondial, tout comme la menace mondiale que représente « l’empire du mal et du terrorisme iranien », qu’il est important de souligner à nouveau. Devant les élus de notre grand et important allié, nous devons nous unir contre le terrorisme dirigé par Téhéran et qui menace le Moyen-Orient et le monde entier. »
Le président du sionisme religieux, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, a dit : « Nos cœurs juifs et israéliens à tous sont émus et remplis de fierté par la position élevée du Premier ministre qui nous représente avec génie et foi, avec un discours net et clair, et par l’accueil chaleureux qui reflète un partenariat profond et merveilleux entre l’État d’Israël et les États-Unis d’Amérique. Le peuple d’Israël vit ! »
Le ministre des Affaires étrangères Israël Katz a réagi : « Le discours émouvant et important du Premier ministre Benjamin Netanyahou et l’énorme sympathie des membres du Congrès en sont la preuve. Les paroles prononcées par le Premier ministre, lorsque les personnes enlevées et leurs familles sont là dans la salle, représentent tous les Israéliens qui veulent vivre en sécurité et croient en la justice d’Israël dans notre guerre pour l’existence. Nous sommes ici, nous nous battrons et nous gagnerons. La nation d’Israël vivra. »
