Le Premier ministre a publié une vidéo dans laquelle il fait référence à la Cour pénale internationale de La Haye et aux combats attendus à Rafah. • Netanyahou a précisé : « Aucune décision, ni à La Haye ni ailleurs, ne réduira notre détermination à atteindre tous les objectifs de la guerre. »
JDN – El’hanan Tolédano
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a publié aujourd’hui (mardi) une vidéo dans laquelle il fait référence à la Cour pénale internationale de La Haye et aux combats attendus à Rafah, ceci dans un contexte de critiques croissantes de la part du côté droit de la carte politique. Netanyahou a précisé : « Aucune décision, ni à La Haye ni ailleurs, ne nuira à notre détermination à atteindre tous les objectifs de la guerre. »
Au début de son discours, Netanyahou a affirmé que « les combats dans la bande de Gaza se poursuivent. Je voudrais présenter mes condoléances aux familles d’Ido Aviv et de Kalkidan Mahari, que D’ venge leur sang. Nous payons un prix élevé dans notre guerre contre les monstres de la terreur. Aujourd’hui, j’ai rencontré des représentants de familles tombées au combat et de familles de personnes enlevées. Je leur ai dit : nous atteindrons les objectifs de guerre. Nous évacuons la population civile pour pouvoir nous concentrer sur les terroristes comme nous l’avons fait jusqu’à présent. Nous entrerons à Rafah parce que nous n’avons pas d’autre choix. Nous y détruirons les bataillons du Hamas, nous atteindrons tous les objectifs de la guerre, y compris le rapatriement de toutes nos personnes enlevées. »
Selon lui, « de nombreuses forces tentent de nous empêcher de faire cela. Récemment, une autre force les a rejoints : la Cour pénale internationale de La Haye. Ce tribunal n’a aucune autorité sur l’État d’Israël. La possibilité qu’il émette des mandats d’arrêt pour crimes de guerre contre des commandants de Tsahal et des chefs d’État est un scandale à l’échelle historique.
« 80 ans après la Shoah, les instances internationales qui se sont levées pour empêcher un nouvel Holocauste envisagent de refuser à l’Etat juif le droit de se défendre, de se défendre contre qui ? Contre ceux qui sont venus et cherchent encore ouvertement à commettre un génocide contre nous ? Quelle absurdité, quelle distorsion de la justice et de l’Histoire. Ce sera la première fois qu’un pays démocratique, qui lutte pour sa vie selon toutes les règles du droit international, est accusé de crimes de guerre. Si cela se produit, ce sera une tache indélébile sur toute l’humanité. Il s’agira d’un crime de haine antisémite sans précédent, un crime qui alimentera l’incitation à l’antisémitisme qui fait déjà rage dans le monde », a déclaré le Premier ministre.
Netanyahou a également déclaré : « Le but de cette mesure, si elle est mise en œuvre, est de menacer les dirigeants et les soldats de l’État d’Israël, essentiellement de paralyser la capacité d’autodéfense de l’État d’Israël. Le gouvernement israélien et les citoyens israéliens rejettent catégoriquement cette idée. Je tiens à préciser une chose : aucune décision, ni à La Haye ni ailleurs, ne nuira à notre détermination à atteindre tous les objectifs de la guerre – la libération de tous nos otages, une victoire complète sur le Hamas et la promesse que Gaza ne constituent plus une menace pour Israël, ainsi que pour restaurer la sécurité et les habitants du nord. »
En conclusion, il a déclaré : « Israël attend des dirigeants du monde libre qu’ils s’opposent fermement à cette mesure scandaleuse, une mesure qui nuira à la capacité d’autodéfense non seulement de l’État d’Israël, mais de toutes les démocraties du monde. Israël attend de ces dirigeants qu’ils utilisent toute leur influence et tous les moyens à leur disposition pour arrêter cette démarche dangereuse, qui constituerait une faillite morale et historique. »