Le Premier ministre lors d’une cérémonie commémorative pour les victimes d’Altlana au cimetière de Tel Aviv : « Je veux croire que les leçons d’Altlana ont été intériorisées. Il n’y aura pas de guerre civile. Il existe bien une extrême minorité, bruyante et malheureusement parfois violente, mais elle ne représente pas la majorité du peuple. La majorité du peuple soutient nos soldats qui veulent et luttent pour la victoire sur nos ennemis ! »
Haredim 10 – Photo : Ministère de la Défense
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a pris la parole aujourd’hui (mardi) lors du service commémoratif annuel à la mémoire des martyrs d’Altlana au cimetière Na’halath Yitzhak à Tel Aviv. Une centaine de manifestants sont venus au cimetière pour protester contre lui. Un manifestant a été arrêté.
Netanyahou a commencé : « Une guerre civile – jamais. C’est un message qui résonne à travers les générations, j’espère qu’il traverse aussi ces gamineries qui nous séparent de ceux qui sont dehors. »
Il a ajouté : « Je veux croire que les leçons d’Altlana ont été intériorisées, modifiées. La division est une faiblesse. L’unité est une condition de la victoire. Nous luttons sur plusieurs fronts. Dans le sud, jusqu’à l’élimination du Hamas et jusqu’au retour de toutes nos personnes enlevées. Dans le nord, jusqu’à ce que tous nos résidents rentrent chez eux sains et saufs.
« A l’Est, nous travaillons pour empêcher l’Iran de nous encercler et de se procurer des armes nucléaires destinées à nous détruire. »
Netanyahou a transmis un message : « Mais il n’y a pas une seule guerre et il ne doit pas y en avoir une – il n’y aura pas de guerre fratricide. Il existe bien une minorité extrême, bruyante et malheureusement parfois violente, qui s’organise et se finance avec de l’argent en quantités inimaginables, mais elle ne représente pas la majorité du peuple. La majorité du peuple soutient nos combattants qui veulent et luttent pour la victoire sur nos ennemis ! »
Dans son discours, Netanyahou a également critiqué les États-Unis : « Comment est-il possible qu’alors qu’Israël, le fidèle allié des États-Unis, se bat pour son existence, les armes et les munitions que nous avons achetées avec notre argent n’arrivent pas ? Blinken m’a assuré que le gouvernement américain faisait tout pour libérer les « embouteillages » et j’espère que ce sera le cas. Il devrait en être ainsi. »