Le Premier ministre a clairement fait savoir aux ministres du Likoud que s’ils ne soutiennent pas la loi sur la conscription qui sera soumise demain au vote du gouvernement, le gouvernement ne pourra pas continuer d’exister. Le ministre Benny Gantz a clairement indiqué hier soir que si la loi sur la conscription était adoptée, son parti ne pourrait pas continuer à faire partie de la coalition avec le Likoud.
JDN
Les tensions dans la classe politique s’accentuent à l’approche de la présentation attendue de la nouvelle loi sur la conscription que le Premier ministre Benjamin Netanyahou tente de promouvoir. De nombreuses critiques ont été adressées à la loi controversée, entre autres suite à l’augmentation de l’âge d’exemption de ce qui est stipulé par la loi à 35 ans, ce qui empêchera ceux dont qui étudient jusqu’alors d’aller travailler officiellement jusqu’à cet âge.
Hier soir, le ministre Benny Gantz a annoncé que « l’adoption d’une telle loi est une ligne rouge, et en temps de guerre, c’est comme si un drapeau noir flottait dessus. Le peuple ne pourra pas l’accepter, la Knesset ne pourra pas l’adopter », a déclaré Gantz, ajoutant à la menace que « mes amis et moi ne pourrons pas faire partie du gouvernement d’urgence si cela se produisait et que la loi soit votée. »
Gantz a ajouté : « J’appelle les ministres du Likoud et les membres de la Knesset : faites entendre votre voix. J’en appelle aux dirigeants des partis orthodoxes, qui n’ont aucun doute sur l’importance de l’étude de la Tora et de la préservation du patrimoine et de la tradition d’Israël : n’essayez pas d’adopter une loi incorrecte que la nation tout entière ne peut pas supporter. »
Ce matin, Michael Shemesh publie dans Kan 11 que les ministres du Likoud qui ont tenté de vérifier auprès des partisans de Netanyahou la possibilité de ne pas soutenir la loi sur la conscription ont reçu un message clair : sans vote sur la loi, il n’y a pas de gouvernement.
La proposition finale n’a pas encore été déposée sur la table du gouvernement, et certains ministres préfèrent attendre la proposition finale à la Knesset dans l’espoir qu’elle sera assouplie et plus raisonnable. La proposition finale devrait être envoyée aux ministres dans la matinée en vue de la discussion et du vote de demain.